Selon son auteur, Roger Mbenza Phuati communément appelé “Tsusu ya Bana Boma”, acteur de la société civile et consultant à la coordination nationale et chargé de questions politiques de la Cocoluco, ce lieu est devenu un point noir en matière de circulation, causant de nombreux accidents graves, parfois mortels.
Cette pétition renseigne que ce parking est installé dans un endroit mal choisi et non sécurisé, au point où il est devenu le théâtre de nombreux accidents de circulation, parfois mortels. En seulement deux ans, neuf décès y ont été enregistrés. Parmi les victimes : un avocat en 2024, et tout récemment, une enseignante qui se rendait au travail avec son enfant. Elle a trouvé la mort, traînée par un gros véhicule.
“Ce lieu est une zone rouge. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard”, écrit le pétitionnaire, qui demande avec insistance le déplacement immédiat de ce parking vers une zone plus appropriée, notamment près de la station Petrobaf pour les voitures de Moanda et près de l’hangar public pour les voitures de khanzi.
Transmise le 18 mars 2025, la pétition a été largement relayée. Des copies ont été adressées au Gouverneur de la province du Kongo Central, au Ministre provincial des Transports, aux services judiciaires, aux autorités locales, aux chefs de quartiers, notables et acteurs de la société civile. Elle a visée de nombreuses autorités comme en témoignent les tampons et signatures visibles, Reste maintenant à savoir si cette mobilisation citoyenne débouchera sur des mesures concrètes.
Outre le déplacement de ce parking, dont le stationnement des véhicules sur une partie de la chaussée représente un danger pour la circulation, les analystes estiment que les autorités locales devraient également envisager des mesures visant à instaurer un sens unique.
À cet effet, ils proposent de désigner la route menant à la Banque Centrale comme voie aller, et d’utiliser, une fois réhabilitée, la route passant par l’école des handicapés Luzolo comme voie de retour. Selon eux, cette organisation contribuerait à améliorer la fluidité de la circulation sur ce tronçon. Ainsi que le renforcement de la régulation de la circulation par les éléments de la Police de circulation routière commis dans ce coin.
En attendant, les habitants de Boma, surtout ceux qui fréquentent la zone de la Gare Moanda, vivent avec l’angoisse quotidienne de nouveaux drames. Ils espèrent que cet appel ne restera pas lettre morte et que des actions urgentes seront entreprises pour sécuriser cette zone devenue tristement célèbre pour ses accidents.