Selon l’élu de Muanda, cette affaire, qui suscite de réactions aussi bien dans la population que dans les rangs du gouvernement provincial et de l’Assemblée, mérite d’être traitée avec sagesse afin d’éviter confusions et frustrations. L’objectif principal, selon lui, est que cette infrastructure sportive soit enfin livrée à la population, détentrice de la souveraineté.
Jean Kimboko Ndombasi a pointé du doigt la lenteur des travaux, avant de souligner que les entreprises impliquées s’accusent mutuellement d’incompétence, tandis que le gouvernement provincial est critiqué pour sa gestion des paiements. « Face à ce tableau macabre, si nous n’arrivons pas à remettre cet ouvrage à la population, nous aurons raté toute notre législature », a-t-il déclaré.
Dans cette même lancée, il a lancé un appel à ses collègues députés, que si le stade n’est pas mis à la disposition de la population du Kongo Central en général, et de celle de Matadi en particulier, aucun député ou membre du gouvernement ne devra s’attendre à être « compris ni pardonné » pour cet échec.
Cependant, Jean Kimboko Ndombasi propose l’organisation d’une réunion tripartite entre l’Assemblée provincial, le gouvernement provincial et les deux entreprises Mango et Sodimas, afin de trouver une solution définitive à cette affaire qui traîne depuis maintenant 15 ans.
Il convient de noter que ladite plénière a convoqué le ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), ainsi que les responsables des deux entreprises concernées. À l’issue des auditions, l’Assemblée provinciale a décidé de mettre en place une commission spéciale et temporaire pour examiner cette question dans les plus brefs délais.