Selon les témoignages d’une commerçante victime de ces actes, les malfaiteurs ont entamé leur opération aux environs d’une heure du matin en s’introduisant dans la maison d’un jeune menuisier. Sous la menace, ils ont forcé l’entrée et se sont emparés de tous ses biens, y compris de ses outils de travail. Poursuivant leur raid, ils ont ensuite pris pour cible une commerçante, chez qui ils ont arraché une somme estimée à près de 900 000 francs congolais, avant de disparaître dans la nature.
L’inquiétude grandit au sein de la population. « Nous ne savons plus à qui nous fier. Chaque nuit est devenue une source d’angoisse. Nous demandons aux autorités de prendre leurs responsabilités », a déclaré un habitant sous couvert d’anonymat.
Pour le chef de cellule Salutiste, cette situation devient de plus en plus préoccupante. Il appelle à l’implication du commandant de la ville, du bourgmestre de Nzanza, ainsi que de l’autorité urbaine afin d’établir un cahier des charges permettant l’organisation d’opérations régulières de traque, au moins deux fois par semaine, pour restaurer la paix et la sécurité dans sa cellule et dans l’ensemble du quartier.
Ces derniers temps, plusieurs quartiers de Matadi vivent sous la menace d’une insécurité grandissante : braquages, vols à main armée et autres formes de violences se multiplient. Plusieurs opérations, notamment des patrouilles nocturnes, sont en cours, mais celles-ci semblent inefficaces au vu du nombre de cas enregistrés au quotidien.