Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, des bandits lourdement armés ont fait irruption dans plus de dix habitations. Selon les témoignages des habitants, les assaillants ont non seulement pillé des biens de valeur notamment des téléviseurs à écran plasma, des téléphones portables, des fers à repasser et de l’argent liquide, mais ont également commis des actes de barbarie.
La même source précise que deux jeunes filles ont été violées, dont l’une serait enceinte. Cette attaque a profondément choqué la population, qui déplore la persistance de l’insécurité dans la ville, malgré la présence de plusieurs autorités.
Les habitants du quartier Guzzi dénoncent l’absence d’un poste de police de proximité ainsi que l’état de délabrement des routes, qui entrave toute intervention rapide des forces de l’ordre.
« Le quartier est abandonné. Même en cas d’urgence, la police met trop de temps à arriver, faute de routes praticables », déplore un habitant.
Face à cette situation, la population réclame l’installation urgente d’un sous-Ciat (commissariat de police) pour garantir la sécurité des personnes et des biens dans ce secteur jugé sensible.
La Police nationale congolaise, qui s’est rendue sur les lieux, affirme avoir ouvert une enquête afin de retrouver les auteurs de ces crimes, actuellement en fuite.