Selon Jacques Vangu kia Ngoma, coordonnateur général du centre, le CEMAKI accueille depuis plusieurs années des orphelins abandonnés par leurs proches après le décès de leurs parents, souvent en provenance de divers coins de la province. Mais le fonctionnement de ce centre repose sur des moyens limités, faute de partenaires permanents.
« Depuis plusieurs années, nous rencontrons d’énormes difficultés pour venir en aide à ces enfants démunis. Cela est dû à l’absence de partenaires stables. Nous ne parvenons pas à constituer des stocks de vivres pour couvrir une période donnée. Nous vivons au jour le jour, grâce aux dons sporadiques de personnes de bonne volonté, souvent pendant les périodes électorales. Parfois, les encadreurs sont contraints de recourir aux travaux champêtres pour subvenir aux besoins du centre », a-t-il confié.
Face à cette situation, Jacques Vangu lance un appel pressant aux autorités provinciales et territoriales, ainsi qu’à toute personne de bonne volonté, pour une assistance à la fois matérielle et financière. Objectif : garantir la protection, la scolarisation et le bien-être de ces enfants vulnérables.
Créé en 2010, l’orphelinat CEMAKI héberge actuellement 25 orphelins, encadrés par une équipe de 10 bénévoles, sans aucune subvention publique. Les enfants manquent de fournitures scolaires, de vêtements décents, et les encadreurs vivent dans des habitations de fortune.
A l’instar des salles de classe moins confortables, le centre ne possède aucun poste de santé. En cas de maladie, les enfants doivent être transportés à moto sur de longues distances, souvent jusqu’à Kinzau-Mvuete ou Sekebanza, avec tous les risques que cela comporte. Un cri d’alarme à ne pas ignorer.