Après ce crime, visiblement bien organisé et sans crainte d’une quelconque intervention, les assaillants ont pris la direction de la route Ango-Ango, confirment plusieurs témoins. La panique était visible sur les visages de ceux qui ont vécu la scène entre 19h45 et 19h55, alors que la circulation était encore normale et que plusieurs parieurs se trouvaient à l’intérieur. Aucun mort ni blessé n’est à déplorer.
Selon plusieurs indices consultés par Kongo Média, le braquage de cette agence de paris sportifs semble avoir été minutieusement préparé. Plusieurs témoignages recueillis sur place indiquent que les assaillants, dont l’un était armé d’un pistolet, savaient qu’une femme, responsable du centre (la manager), se trouvait à l’intérieur. Un indice de plus qui alimente les soupçons selon lesquels le coup aurait été préparé par des personnes connaissant bien les lieux.
« Avant de commencer l’action, l’un d’eux m’a demandé si la manager était à l’intérieur, sans que je sache qu’il était armé d’un pistolet », confie un agent sous anonymat, avant de s’interroger : « Comment ont-ils su qu’il y avait une dame à ce poste ? »
Les mêmes sources affirment que les criminels ont d’abord tiré à l’intérieur du centre, avant que ceux restés dehors n’ouvrent également le feu, tirant plus de huit balles au total, vraisemblablement pour dissuader toute intervention. En prenant la fuite, ils ont continué à tirer, et un coup de feu a encore été entendu alors qu’ils arrivaient vers la morgue, avant de poursuivre sur la route Ango-Ango.
Pendant près de deux heures après l’incident, aucune autorité ne s’est présentée sur les lieux, malgré deux passages d’une jeep de la police et de la police militaire.
Jusqu’à présent, aucune information précise n’est disponible sur le montant exact emporté par les braqueurs. Tous les efforts pour joindre les responsables de Winner sont restés vains.