La signature de cet accord est saluée par de nombreuses chancelleries africaines et par l’opinion publique congolaise. Elle marque une rupture avec trois décennies de guerres et de crises humanitaires. En RDC, l’annonce a immédiatement suscité espoir et soulagement.
Hariana Veras, journaliste d’origine congolaise, présente sur place, témoigne de l’impact de cette annonce sur le terrain. « Ils ont désormais espoir d’un avenir meilleur au Congo. Aujourd’hui, la violence et la destruction prennent fin, et la région entière ouvre un nouveau chapitre d’espoir. »
Le document signé par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC, et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais, symbolise la fin de trois décennies de conflits armés ayant fait, selon certaines estimations, plus de six millions de morts. Il consacre une volonté politique commune de tourner la page et d’ouvrir une ère de coopération régionale.
Comme à son habitude, Donald Trump n’a pas caché sa satisfaction quant au rôle joué par les États-Unis dans cette avancée diplomatique. « En quelques mois seulement, nous avons instauré la paix entre l’Inde et le Pakistan, Israël et l’Iran, et maintenant entre la RDC et le Rwanda. »
Il a aussi adressé des lettres personnelles à Paul Kagame et Félix Tshisekedi, les félicitant pour leur engagement et les invitant à Washington. « Sous ma direction, nous avons surmonté ce qui était 30 ans de tueries et de guerre… et maintenant nous sommes sur la voie de la paix », a-t-il affirmé.
La ministre congolaise des Affaires étrangères a tenu à exprimer sa gratitude envers les autorités américaines pour leur rôle décisif. « Merci et félicitations pour cette étape remarquable, qui met fin à 30 ans de conflit et de souffrance », a dit Thérèse Kayikwamba Wagner.
Même appréciation du côté rwandais. « Il y a eu de nombreuses médiations dans le passé, mais aucune n’a abouti. C’est grâce à votre leadership, Monsieur le Président, que nous avons signé cet accord de paix », a-t-il indiqué.
Interrogé sur la perception de cet exploit diplomatique dans la presse traditionnelle, Trump n’a pas hésité à réagir avec ironie. « Les médias ne me le reconnaîtront pas, mais le peuple me le reconnaîtra ; c’est ce qui compte le plus pour moi », a déclaré le Président américain.
La conférence a brièvement basculé sur une autre actualité, les différends commerciaux avec le Canada. Mais, Trump a immédiatement recentré les échanges. « Il s’agit d’un sujet différent en fait, d’un sujet beaucoup plus important. Nous venons de mettre fin à une guerre qui a duré 30 ans et qui a fait six millions de morts, alors ne me posez pas de question commerciale sur le Canada. »
Il a tout de même ajouté, à propos de la pression économique. « Nous avons toutes les cartes en main. Économiquement, nous avons un tel pouvoir sur le Canada. Je préfère ne pas l’utiliser. »
Si cette signature représente un tournant diplomatique majeur, sa mise en œuvre sur le terrain, notamment dans les provinces de l’Est de la RDC, demeure un défi. L’accord devra notamment faire face à une réalité complexe, avec des groupes armés encore actifs et des populations en détresse. Mais, pour de nombreux Congolais, c’est déjà un pas immense.