Ce résultat, qui représente 57,41% des objectifs fixés, dépasse largement ceux des exercices précédents, étant sept fois supérieur à celui de 2024 et plus de seize fois celui de 2023. Cette hausse spectaculaire est attribuée à la collaboration renforcée entre les services de contrôle économique et la Commission de la concurrence est le fruit dans l’application de la législation sur les prix et la concurrence.
Pour les experts, cette collecte record envoie un signal fort aux acteurs économiques. Elle reflète à la fois une amélioration de la gouvernance et un effet dissuasif croissant contre les pratiques anticoncurrentielles.
« Le niveau atteint montre que les instruments de régulation commencent à produire des résultats tangibles. Toutefois, il faudra veiller à ce que ces sanctions s’accompagnent d’une véritable prévention des pratiques illicites », souligne un spécialiste des politiques publiques.
Un analyste économique proche des bailleurs de fonds ajoute. « L’impact de ces recettes sur le budget national sera réel si elles sont durablement encadrées et réinvesties dans des politiques de compétitivité et de protection du consommateur. »
Au-delà de l’aspect financier, cette dynamique contribue à crédibiliser l’action régulatrice de l’État auprès des investisseurs. Le défi reste désormais de transformer cette tendance conjoncturelle en levier structurel pour stimuler une concurrence loyale et consolider la confiance dans l’économie congolaise.