Cette initiative, financée par la Banque mondiale, vise à protéger les enfants et à renforcer un environnement éducatif sûr et inclusif dans les établissements scolaires de la province.
Samuel Mawanda, Directeur du Cabinet du Ministre du Genre, qui a procédé au lancement officiel. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Projet d’Équité et de Renforcement du Système Éducatif (PERSE), mis en œuvre par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo avec le financement de la Banque mondiale.
Son objectif principal est d’appuyer le Ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté dans ses efforts de prévention et de réduction des risques d’exploitation, d’abus et de harcèlement sexuels dans l’enseignement primaire. Le projet couvrira l’ensemble des provinces éducationnelles du Kongo Central.
Selon Maître Arianne Kuanga, membre de l’Association des Femmes Juristes du Congo (AFEJUCO), le travail du consortium des ONG consiste à agir en synergie, chaque structure se chargeant de référer les victimes vers les autres afin de couvrir tous les volets : judiciaire, sanitaire et psychosocial.
« Je fais appel à tous les parents, élèves et enseignants à dénoncer tout cas de violence basée sur le genre, rappelant que rester silencieux revient à être complice et que les victimes ne pourront jamais retrouver la paix, car ces violences ont des conséquences durables sur leur vie. Dans les écoles publiques, des points focaux MGP ont été formés pour recevoir les plaintes des enfants victimes de violences basées sur le genre. Ces points focaux se chargeront ensuite de référer les cas vers les structures spécialisées. Des points focaux ont également été désignés au niveau des divisions et des sous-divisions », a-t-elle déclaré.
Pour renforcer la lutte contre ces violences basées sur les genres, un numéro vert Allo École 178 est désormais disponible pour toute personne souhaitant dénoncer anonymement des cas de violences basées sur le genre.
Il convient de noter que le Projet PERSE est exécuté dans dix provinces de la République Démocratique du Congo. Toutes les personnes impliquées dans sa mise en œuvre sont tenues de respecter des principes stricts, notamment la confidentialité et la discrétion dans le traitement des plaintes.