La décision portant appréciation et sanctions à l’endroit des députés provinciaux incriminés, signée par le président de l’organe délibérant en date du 13 novembre, a été rendue publique ce mercredi 26 novembre après une séance plénière tenue ce même jour au sein de l’hémicycle. Selon ce document, Georges Nlandu Ndoki est le plus sévèrement sanctionné. Il est exclu temporairement pour six mois pour avoir commis des actes délibérés ayant entraîné la destruction méchante des biens de l’assemblée.
Par contre, Désiré Khiendo Khiendo écope, lui, d’une suspension de quatre mois pour destruction volontaire de plusieurs mobiliers appartenant à l’institution. De son côté, Jelson Sisi Vimbi reçoit une sanction d’un mois pour avoir renversé la tribune d’honneur lors des incidents. Une peine similaire est infligée à Demouton Kimfuta Nkunku, auquel il est reproché d’avoir déplacé violemment des tables dans un accès de colère, un acte jugé indigne de sa fonction.
Quant à Papy Mantezolo Diatezua, ancien président, et Ruphin Kisilu Diansiatima, ils n’écopent pas de sanction disciplinaire directe, mais il leur est demandé d’observer strictement le code de conduite de l’agent public de l’État et les dispositions du règlement intérieur afin d’éviter tout comportement perturbateur à l’avenir.

Cependant, pour la commission qui a statué sur cette situation, ces mesures visent à rappeler aux élus leur devoir d’exemplarité et à préserver le bon fonctionnement de l’institution, au moment où le respect des normes démocratiques est plus que jamais attendu des représentants du peuple.
Du côté du camp des députés sanctionnés, ils estiment que le bureau a suspendu les députés sans que la décision soit validée par la plénière, et que les personnes concernées n’ont pas été notifiées. « Une information qu’on pouvait considérer comme une fake news, malheureusement même sur la page officielle de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central, on voit la même décision publiée. Une administration pleine d’amateurisme », a confié un élu à Kongo Média.
Pendant ce temps, les députés sanctionnés font partie des dix-sept pétitionnaires qui ont décidé de boycotter les séances plénières pour violation du règlement par l’actuel bureau.





