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Recrudescence de l’insécurité à Kwilu-Ngongo : la société civile du Kongo Central monte au créneau face au silence des autorités provinciales

Don Za Mfumu Nsilulu, Président de la société civile locale.

La Société Civile du Kongo Central (SOCIKOC) dénonce le laxisme avec lequel les autorités provinciales traitent le dossier sécuritaire de la cité de Kwilu-Ngongo et le refus catégorique de celles-ci pour accorder des audiences pour débattre autour de la question.

Selon Don Za Mfumu Nsilulu, Président de la SOCIKOC, depuis que l’ex-cité de Kwilu- Ngongo est devenue le foyer d’insécurité avec plusieurs cas de mort d’hommes, ils ont sollicité des audiences auprès des autorités compétentes mais qui sont restées lettres mortes.

« Je suis allé, plusieurs fois, à Matadi et à Mbanza-Ngungu pour chercher à rencontrer les autorités sécuritaires et provinciales pour essayer de leur parler de ce que nous subissons car nous sommes en même temps victimes et témoins oculaires de l’insécurité grandissante à Kwilu-Ngongo. Mais chose grave nous n’avons jamais été reçus. Ce, malgré nos efforts », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre : « que les autorités nous disent si Kwilu-Ngongo ne fait plus partie de la province du Kongo Central. Faut-il que la population se prenne en charge pour faire face à ce regain d’insécurité ? », s’interroge le Président de la Société Civile du Kongo Central Don Za Mfumu Nsilulu.

Il sied de rappeler après un moment d’accalmie, les cas d’insécurité ont refait surface dans l’ex-cité de Kwilu-Ngongo. Le dernier cas en date est celui d’une fillette de 14 ans violée et étranglée par des hommes non autrement identifiés.

Rédaction

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