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Boma : une fillette de 12 ans brulée pour sorcellerie après une séance de délivrance

Accusée de sorcellerie par sa famille, une fillette âgée de 12 ans, a été brûlée sur plusieurs parties de son corps par une féticheuse, lors d’une séance supposée être de délivrance mercredi 24 aout dans la commune de Kabondo dans la ville de Boma au Kongo-Central, rapporte Radio Okapi. Ce scandale a été encouragé par […]

Accusée de sorcellerie par sa famille, une fillette âgée de 12 ans, a été brûlée sur plusieurs parties de son corps par une féticheuse, lors d’une séance supposée être de délivrance mercredi 24 aout dans la commune de Kabondo dans la ville de Boma au Kongo-Central, rapporte Radio Okapi.

Ce scandale a été encouragé par sa tante maternelle, a indiqué le commandant du commissariat de la police de la commune de Kabondo, Célestin Tsasa qui a livré cette information jeudi 25 aout cité par la même source de la Radio Okapi.

A l’en croire, la victime âgée de 12 ans, orpheline de mère, a été brûlée au niveau de la tête, des bras et des mains par une féticheuse nommée « Sarah » à l’aide d’un feu ardent de bois de chauffe.

Toute déshabillée, la victime a été poussée à s’asseoir sur des braises, parties génitales brûlées, une scène inhabituelle pour laquelle ses bourreaux voulaient voir la fillette avouer sa sorcellerie par la délivrance, a fait savoir le Commissaire de la police de Kabondo, le commandant Célestin Tsasa.

La petite fille a eu la vie sauve grâce à son grand-père maternel qui a saisi la police. Le grand-père l’avait recueillie après que son père et sa marâtre l’ont chassée du domicile familial, l’accusant d’être sorcière. Pendant ce temps renseignent de sources concordantes, la fillette est actuellement prise en charge dans une structure médicale locale.

La féticheuse ‘’Sarah’’, a été interpellée tôt ce vendredi 25 aout. Elle sera poursuivie pour violation des droits de l’enfant et maltraitance affirme le responsable du commissariat de la police de Kabondo.

Quant à la tante, le père et la marâtre de l’enfant, ils sont tous détenus à l’état-major de la police de la ville de Boma.

Rédaction

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