La semaine qui s’achève se clôture par un autre incendie dans la ville de Boma au Kongo Central. Après celui qui a ravagé le petit port de Sep Congo, un autre vient de consumer l’immeuble abritant le bureau urbain de l’Agence Congolaise de Presse (ACP).
C’est aux alentours de 3 heures du matin de ce samedi 11 Mars qu’un incendie s’est déclaré au centre ville de Boma précisément dans le bâtiment abritant l’ACP et le Groupe scolaire Les Elus de Dieu, ainsi que le dancing bar chez Mère Huguette puis le kiosque d’un frigoriste.
Aux côtés de cette flamme, un dépôt de boisson a été sauvé de justesse grâce à l’intervention des riverains qui ont pu utilisé les moyens de bord pour éteindre le feu.
Des dégâts matériels importants ont été enregistrés et rien n’a été récupéré. Salles de classes, documents de travail, Ordinateurs, meubles, congélateurs, boisson et biens d’autres matériels ont été réduits en cendre. Et ce, malgré l’arrivée du véhicule anti- incendie de la société Kuntuala et de surcroît, cet incident malheureux, a laissé les propriétaires dans la tristesse et la désolation.
D’après les informations parvenues à la rédaction de Kongo Media, une des victimes, propriétaire d’un établissement consumé, a fait une crise car n’ayant pas supporter le choc du drame. La même source précise que la santé de la victime n’est pas à craindre.
Pour Urbain Mbambi, Chef d’antenne de l’ACP/Boma, l’origine de l’incendie est électrique. « Selon les témoins, l’incendie serait parti de la cabine électrique se trouvant à quelques mètres de ce bâtiment », a-t-il expliqué. Des allégations rejetées en bloc par les responsables de la SNEL relativisant que « c’était dans les heures tardives et il est difficile de mieux connaître l’origine de cet incendie ».
Pendant ce temps, les enquêtes sont ouvertes par le Parquet Général de Boma pour élucider les circonstances de ce drame.
Rappelons que ce nouvel incendie porte à deux le nombre de fougues enregistrés à Boma en fin février et début du mois Mars 2023 notamment dans une maison dans la Commune de Kalamu et au Beach sep Congo.
Josué Taty