Après un long moment d’attente, finalement les corps des indigents et détenus de la prison centrale de Mbanza-Ngungu dans le territoire portant le même nom au Kongo Central ont été inhumés ce mercredi 03 Mai au cimetière de Nsona Nkulu en présence de l’Administrateur du territoire, Willy Makumbani.
Au total 13 corps sur les 27 possibles sont inhumés sur fonds propre du territoire et de l’hôpital général de référence de Nsona Nkulu. Sur les 2 corps, l’on note 22 détenus de la prison centrale de Mbanza-Ngungu et 5 indigents.
L’Administrateur du territoire de Mbanza-Ngungu a fait savoir que c’est chaque jour au moins qu’il y a des décès à la prison centrale de Mbanza-Ngungu. Hormis la prison, il y a aussi des indigents ayant connu des cas d’accident et dont les familles sont loin Mbanza-Ngungu qui, décèdent.
Quant aux corps restants, l’autorité territoriale de Mbanza-Ngungu précise que la lutte va continuer pour enfin inhumer ces corps. Il reconnaît tout de même avoir écrit ça et là pour solliciter de l’aide, mais sans suite favorable. D’où, précise Willy Makumbani, la nécessité de trouver la solution localement.
« Je sais que nous avons écrit, nous attendons la réponse. À notre niveau, nous n’avons pas voulu attendre qu’on nous vienne en aide, nous nous sommes battus pour enterrer d’abord les 13 corps avec les efforts consentis localement », ajoute-t-il.
Cette inhumation a été importante pour désengorger la morgue de Nsona-Nkulu car, poursuit-il, les corps de ces compatriotes décédés commençaient déjà à se décomposer dégageant ainsi une odeur insupportable.
Il convient de signaler que l’inhumation de ces corps intervient sans le concours du gouvernement provincial du Kongo Central mois encore du gouvernement central. « Ce qui vient de se faire ici, nous n’avons pas l’aide de personne, c’est le territoire d’une façon générale qui a pris la charge ».
Signalons que plusieurs détenus de la prison centrale de Mbanza-Ngungu et indigents connaissent la mort presque chaque année. Leur inhumation a souvent été prolongée pour des raisons d’organisation.
Frédéric Nkedi