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Songololo : l’Assemblée provinciale alertée sur la vente des terres par des sujets angolais

Au cours de la plénière du mardi 30 Mai, la députée provinciale Lauriane Nzolani a soulevé la question sur la vente des terres par des sujets Angolais dans le secteur de Luima en territoire de Songololo.

L’élue de Songololo a fait savoir à ses collègues une situation insolite dans cette partie du Kongo Central où la vente des terres serait l’œuvre des sujets angolais en provenance des villages environnants du secteur de Luima dans ce territoire.

« Selon une source digne de foi, les angolais prétendent que leurs terres se situeraient jusqu’à la national N°1 dans les villages Buila et Nkumba à Lufu frontière, selon le dire de Monsieur Ndebo A Kanda, le Chef coutumier du Village Buila du clan Ne Milala Mia Nzinga dans ce même secteur de Luima, et qu’ils en seraient des propriétaires », a-t-elle expliquée.

Pour Lauriane Nzolani, cette situation date des années 80 et dont plusieurs actes ont été posés dans le temps sans trouver une réelle solution.

Et d’ajouter :

« Cet état de choses représente un grand risque tant sur le plan foncier que sur le plan sécuritaire, surtout qu’il faille craindre la réaction des autochtones, des vrais ayant-droit, qui ne lésinent sur aucun moyen pour revendiquer la propriété du sol auquel ils ont fortement attachés ».

Présence de la milice Mobondo à Kimvula

Une autre motion d’information a sanctionné la plénière. Celle de l’honorable Serge Kuebena Tanda à propos de la présence de la milice Mobondo dans le territoire de Kimvula. Selon cet élu de la contrée, cette milice en Provence de Kwango, tue et incendie des villages dans cette partie du Kongo central.

En toute urgence, la plénière a créé des commissions parlementaires pour enquêter sur les deux préoccupations avant d’adopter le rapport de la commission chargée d’enquêter sur la situation conflictuelle qui régnait à la cimenterie nationale (CINAT).

Le rapport présenté par le Président de la commission, l’honorable Pierre Muanda Mvumbi souligne que l’organe délibérant du Kongo Central a sauvé la CINAT du contrat d’amodiation qui liait cette entreprise publique à la société Diamond Cement pendant 25 ans renouvelable.

« Ce contrat était illicite, criminel et ne tenait pas compte des droits de travailleurs et de l’État, encore moins de la Province », a-t-il fait savoir avant de souligner que la commission avait saisi le Président de la République pour l’annuler.

Reagan Nsiese

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