La République Populaire de Chine a tenu du 15 au 28 avril dernier un séminaire portant sur l’attraction des investissements internationaux pour les pays africains francophones dans le cadre de la coopération entre la Chine et l’Afrique francophone. Ce séminaire organisé par l’Academy International Business Officials (AIBO) a rassemblé sept (7) pays africains francophones notamment, la Guinée, le Tchad, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Mauritanie, le Centre Afrique et le Madagascar.
Ce séminaire de 13 jours a offert une plateforme d’échange et de dialogue visant à attirer les investissements étrangers dans la région, contribuant ainsi au développement économique et à la prospérité des pays participants. Ainsi, il a pour objectif de faire progresser l’initiative « Ceinture et Route », la coopération économique et commerciale, afin de favoriser une intégration économique profonde et des avantages mutuels avec les pays africains. Aussi, de préserver le libre-échange et le système commercial multilatéral pour construire une économie mondiale ouverte, innovante et inclusive.
Dans la délégation de huit personnes qui a représenté la République Démocratique du Congo, on a noté la présence de Madame Liliane Lelo Nyimi, Chargée d’études au sein de la Primature au collège texte des lois règlementaires, législatives et conventionnelles. Elle a ému un sentiment à la fois de satisfaction et de reconnaissance de prendre part à ces assises.
Et de poursuivre :
Il faut dire que la formation a consisté en 10 sessions qui ont permis aux participants d’avoir une compréhension de la situation nationale de la Chine, de la philosophie de gouvernance des dirigeants chinois, des valeurs communes de la Chine et du monde, de l’expérience de la réforme, de l’ouverture et du développement économique de la Chine, de la modernisation à la chinoise, de l’initiative de développement mondial, de la communauté de destin pour l’humanité, des sujets d’investissement dans l’Accord de libre-échange, des lois et règlements chinois sur les investissements étrangers, de la coopération sino-africaine en matière d’investissement en Afrique, de la coopération sino-africaine en matière d’investissement dans la perspective des entreprises à capitaux chinois et de l’intégration culturelle dans l’exploitation, etc.
Signalons qu’à la fin de la formation les participants ont été certifiés et sont devenus désormais des experts en matière de la coopération entre la Chine et les pays africains notamment francophones. Leurs Etats respectifs peuvent les utiliser sans moindre doute pour la coopération avec la Chine en lieu et place d’envoyer ceux-là qui ne connaissent pas l’idéologie de la Chine et qui tombent sur des individus non reconnus par l’Etat chinois pour le partenariat qui va engager les États.
Reagan Nsiese