Une commission parlementaire de l’Assemblée provinciale du Kongo Central a été mise en place pour enquêter sur les recettes pétrolières de la province ainsi que sur l’utilisation de six (6) millions de dollars américains de crédit contractés par le gouvernement provincial. La délégation s’est entretenue la semaine dernière avec les responsables de la société PERENCO sur la quote-part des recettes de cette entreprise à la province.
Alors que la commission n’a pas encore livré les résultats de son enquête, plusieurs informations sont véhiculées dans les réseaux sociaux. A cela, le ministre provincial en charge des Finances, Baby Vangu Kin-Nsongo a fait une mise au point aux allégations portées sur le gouvernement provincial dont l’objet, dit-il, est de ‘‘saper la crédibilité du Gouvernement Guy Bandu à travers des publications mensongères et des affabulations’’.
Le Ministre poursuit qu’il est clair que ces recettes [pétrolières] n’ont ni un caractère fiscal encore moins non fiscal donc ne peuvent pas être gérées par la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC) du fait qu’elles ne sont pas reprises dans l’ordonnance-loi portant nomenclature.
Des chiffres à l’appui
A ce jour, affirme le ministre, le montant reçu au titre des recettes pétrolières sont variables et la moyenne mensuelle perçue par la province est d’environ 800.000 USD. Cette variabilité tient du fait que ces ressources dépendent de plusieurs facteurs dont les plus significatifs sont la production, la quantité exportée et les cours mondiaux du baril.
Par respect de l’enquête parlementaire en cours, le Ministre Baby Vangu Ki-Nsongo s’est abstenu de fournir les détails et affirment que ces fonds sont logés sur le compte de la province référencé au N° 26200-80034309013-38 et intitulé ‘‘Recettes pétrolières’’, régulièrement ouvert en le livre de la BGFI Bank.
Baby Vangu Ki-Nsongo conclu que les mouvements de fonds enregistrés au niveau de la banque précitée témoignent des affections indiquées ci-dessus. « Au demeurant, d’aucuns peuvent reprocher au Gouvernement Guy Bandu tous les péchés du monde sauf la gestion orthodoxe et responsable des ressources de la province qui est la marque déposée de sa gouvernance au Kongo Central. Les chiffres ne mentent pas ».
Reagan Nsiese