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Mbanza-Ngungu : le torchon brûle entre les agents de la DGRKC et les motocyclistes de Kolo Kidezo

Les motocyclistes œuvrant dans la localité de Kolo Kidezo et les agents de la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC) / Mbanza-Ngungu dans le territoire portant le même nom se regardent en chiens de faïence depuis quelques jours.

Selon le président de la jeunesse de l’agglomération de Kolo Kidezo qui fait cette dénonciation à Kongo Média, les agents de la DGRKC en provenance de Mbanza-Ngungu sont accusés de tracasseries sur les motocyclistes.

Arnold Kialanda a fait savoir qu’à la base de cette tension, les motocyclistes de Kolo Kidezo ont été surpris de l’arrivée brusque dans leur agglomération des agents de la DGRKC pour traquer tout motocycliste ne détenant pas une plaque d’immatriculation dont une pièce serait vendue à 120.000 FC

N’étant pas satisfaits, les motocyclistes qualifient cette démarche d’injuste et de tracasseries de trop. Ils estiment que contrairement à leurs collègues qui œuvrent dans le grand centre, comme Mbanza-Ngungu, achètent des documents connexes à la place de plaques d’immatriculation leur permettant de circuler librement.

« Notre pays a des sérieux problèmes surtout en ce qui concerne les emplois, il n’y a pas de sociétés afin que les jeunes soient recrutés et y travaillent. Ces derniers, par manque d’emplois, se sont orientés dans le domaine de transport en devenant des motocyclistes. Malheureusement, ils sont encore tracassés, conduire la moto est devenue un casse-tête ici à Kolo Kidezo, c’est anormal. Je sais qu’à Mbanza-Ngungu les motocyclistes achètent des plaques, mais ici à Kolo ce sont des documents vendus à 50.000 FC qu’on exige pour les motos qui circulent », dit Arnold Kialanda, Président de la Jeunesse de Kolo Kidezo.

Il souligne que les recettes générées sont minimes par rapport aux exigences qu’ils sont appelés à remplir. Il appelle les autorités, en l’occurrence l’Administrateur du Territoire, à prendre des dispositions urgentes pour résoudre ce problème avant que la situation ne s’aggrave surtout que ces jeunes, insiste-t-il, sont dans un État dit de droit.

Frédéric Nkedi

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