Renforcer les capacités des entreprises et organisations agricoles de femmes et de jeunes dans la multiplication, la transformation, la commercialisation et la gestion des entreprises semencières afin d’accroitre l’offre de semences de qualité du pays et impulser l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes dans le secteur semencier.
Tel était l’objectif principal de la formation de trois jours tenue du 02 au 04 juillet de l’année en cours à Douala au Cameroun, sur l’initiative du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF), avec l’appui de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD). Formation à laquelle a pris part Espérance Menga Bundu, Propriétaire des établissements Madia, dans la délégation de la République Démocratique du Congo, au côté des acteurs venus du Congo, du Gabon, de la Centrafrique et du Tchad.
La jeune entrepreneure Espérance Menga Bundu aussi partenaire de l’Institut nationale pour l’Etude et la Recherche Agronomiques (INERA), présente à cette formation régionale sur les techniques de production de semences et de la gestion efficiente des entreprises semencières, a souligné l’importance revêtue par la formation aux yeux de son entreprise Madia, qui se démarque dans l’agro-industrie dans la province du Kongo Central (RDC).
Avec la participation à ce grand rendez-vous de femmes et de jeunes de la région d’Afrique Centrale et de l’Ouest, la propriétaire de Madia est désormais reconnue ‘‘semencière internationale’’. Un mérite qui récompense les efforts consentis dans l’agropastorale depuis de nombreuses années.
A Douala, la désormais semencière internationale a présenté d’innombrables atouts du sol RD Congolais avec une particularité des potentialités agricoles dont regorge la riche province du Kongo Central. De ses débuts au stade actuel, Espérance Menga a trouvé des mots justes pour parler de son propre parcours parsemé d’embuches.
Un ‘‘succès story’’ obtenu, explique-t-elle, grâce à sa volonté à accroitre son entreprise acceptant même de vivre dans une zone rurale, à plus ou moins 70 kilomètres de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, pour suivre la productivité de ses 20 hectares de champ qui constitue sa première sa première source d’approvisionnement de ses matières premières.
Pour rappel, la formation s’est tenue à l’initiative du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) qui est une association internationale à but non lucratif regroupant les systèmes nationaux de recherche agricole de 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Reagan Nsiese