Ayant appris l’arrestation de chasseurs congolais à la frontière angolaise, le gouverneur du Kongo Central, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, a instruit le ministre provincial de l’Intérieur d’entamer des démarches pour leur libération le plus rapidement possible.
Constant Mamvidila, ministre provincial de l’Intérieur, s’est rendu au consulat d’Angola basé à Matadi pour discuter avec les représentants angolais de cette affaire qui fait la Une des médias.
« En bon père de famille, son Excellence Monsieur le gouverneur de province, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, m’a donné des instructions dès son retour de voyage. Je suis allé voir le consul général d’Angola résident à Matadi, avec qui nous avons eu des discussions visant à trouver un compromis, étant donné qu’il a contacté les autorités angolaises à ce sujet », a déclaré Constant Mamvidila.
Concernant les rumeurs selon lesquelles les chasseurs congolais auraient été transférés de Mbanza-Kongo à Luanda, Constant Mamvidila a souligné que les informations fiables révèlent que ces compatriotes ne sont ni transférés à Mbanza-Kongo ni à Luanda, mais se trouvent dans la même province où ils ont été arrêtés, bien qu’ils soient en prison.
« J’ai expliqué au consul qu’en cette période de saison sèche, les gens ont l’habitude de pratiquer la chasse collective, réunissant deux à trois chasseurs de deux ou trois villages, ce qui explique le grand nombre de chasseurs. J’ai aussi réfuté l’idée selon laquelle ces chasseurs se trouvaient sur le sol angolais, car le chef de secteur atteste qu’ils étaient bel et bien sur le sol congolais. Au contraire, ce sont des policiers angolais qui ont violé la frontière », a-t-il ajouté.
Le ministre a indiqué que des pourparlers ont été engagés afin que les chasseurs arrêtés soient relâchés. Selon lui, le consul d’Angola a promis de donner une suite favorable à ce dossier. « Il est certain que nous aurons une réponse positive pour la libération de nos compatriotes afin qu’ils puissent regagner leurs lieux habituels avec leurs équipements », a-t-il affirmé.
Pour rappel, les six chasseurs ont été arrêtés le 19 août dernier au village Giongo, dans le secteur de Gombe-Sud, dans le territoire de Mbanza-Ngungu, à la frontière avec l’Angola.