Depuis plusieurs semaines, une insécurité alarmante frappe Matadi, capitale du Kongo Central. Les “kulunas”, des jeunes munis de machettes et d’armes blanches, imposent leur terreur, particulièrement dans la commune de Nzanza, devenue leur principal bastion.
Cette semaine, de nombreux cambriolages, violences et agressions ont été signalés, culminant dans la nuit du 4 au 5 décembre, où ces criminels ont dévalisé près de cinq maisons sur l’avenue Luamba, au quartier Nzanza. Outre les biens matériels et l’argent volés, des actes de violence sexuelle ont été rapportés.
Un habitant choqué témoigne : « La fille de mon voisin a été violée après que nous ayons été dévalisés. Nous demandons que la police renforce les patrouilles jour et nuit pour nous protéger. »
Bien que les forces de l’ordre aient arrêté plusieurs jeunes au cours des opérations menées cette semaine, au quartier Dibua Nsakala, les attaques criminelles persistent, touchant aussi d’autres quartiers tels que Soyo, Kinkanda, Mikondo et autres. Les patrouilles, jugées insuffisantes par la population, peinent à dissuader les malfaiteurs.
La population de Matadi exhorte les autorités compétentes à renforcer les mesures sécuritaires. Une intervention coordonnée entre la police, les autorités et les citoyens est jugée essentielle pour rétablir la sécurité dans la ville.
Une réponse ferme et soutenue est nécessaire pour protéger les familles, restaurer la paix et freiner la prolifération des kulunas à Matadi.