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RDC : les FARDC en offensive pour libérer l’Est et dénoncent l’implication du Rwanda

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a co-animé un briefing presse ce jeudi 9 janvier aux côtés de la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et du porte-parole des Forces Armées de la RDC (FARDC), Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi. Cette conférence a été consacrée à la situation sécuritaire dans l’Est du pays, avec un accent sur l’avancée militaire contre le M23 et l’implication du Rwanda dans le conflit.

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D’entrée de jeu, le Général-Major Sylvain Ekenge a affirmé que les combats se poursuivent avec détermination, malgré les renforts militaires rwandais au sein des rangs du M23. Il a annoncé que les FARDC ont réussi à reprendre le contrôle des hauteurs de Sake, infligeant des pertes considérables aux rebelles et à leurs alliés.

« Ce matin, les terroristes rwandais ont tenté de secouer nos positions, mais ils n’ont pas pu avancer. Les FARDC leur ont infligé une lourde correction. Partout, l’ennemi a subi d’énormes pertes en hommes et en matériel », a-t-il déclaré.

Il a également précisé que la cité de Ngungu et ses environs sont désormais entièrement sous contrôle des forces loyalistes. Les combats se poursuivent à Masisi, où l’armée congolaise reste mobilisée pour libérer tous les territoires occupés.

La ministre d’État Thérèse Kayikwamba Wagner est revenue sur les avancées diplomatiques dans ce conflit. Selon elle, le Rwanda fait face à une condamnation croissante sur la scène internationale depuis décembre 2024. Lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont publiquement dénoncé l’implication militaire de Kigali en RDC.

Plusieurs autres pays, y compris l’Angola, facilitateur du processus de paix, ont haussé le ton contre le Rwanda, fustigeant son rôle dans la déstabilisation de l’Est congolais.

Le rapport des experts des Nations Unies confirme que près de 4 000 soldats rwandais sont déployés sur le territoire congolais, combattant aux côtés du M23 et des ADF.

Il révèle également que 150 tonnes de coltan sont exportées frauduleusement vers le Rwanda, alors qu’à Rubaya, plus de 10 000 travailleurs sont contraints d’extraire des minerais sous une administration imposée par la coalition M23-ADF.

Selon la ministre, les taxes illégales prélevées sur le coltan génèrent près de 800 000 dollars par mois au profit des rebelles.

« Ce rapport est extrêmement accablant pour le Rwanda. Il démontre que cette guerre n’a rien de noble. C’est une campagne visant le pillage de nos ressources minières », a-t-elle dénoncé.

Face à ces révélations, le gouvernement congolais renforce sa stratégie militaire et diplomatique pour en finir avec 30 ans d’agression et de pillage.

Les FARDC poursuivent leur avancée avec détermination, tandis que la pression internationale sur le Rwanda s’intensifie. L’heure est désormais à la mobilisation totale pour la libération complète de l’Est du pays.

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