Radio

« Nous avons droit de vivre en paix, sans crainte pour notre vie ni pour celle de nos proches », Jean-Jacques Banzinga à propos de l’insécurité au Kongo Central

Une grande partie de la province du Kongo Central connait des problèmes d’insécurité dont les villes de Matadi et Boma sont les plus touchées. En effet, le Secrétaire Exécutif Fédéral du parti politique AREP, Jean-Jacques Banzinga, brise le silence et lance un appel à la population ainsi qu’aux autorités provinciales.

Interrogé par Kongo Média, Jean Jacques Banzinga a fait une déclaration ferme et sans détour. Il a exhorté la population à sortir de leur silence et à collaborer activement avec les services de sécurité pour faire reculer la criminalité.

« L’insécurité n’est plus une rumeur, elle est une réalité palpable. Et ces criminels ne viennent pas du ciel. Ils sont parmi nous, vivent dans nos quartiers, partagent notre quotidien. Si nous ne les dénonçons pas, nous deviendrons complices de leur barbarie », a déclaré Jean Jacques Banzinga.

Le leader du parti AREP au Kongo Central insiste sur la responsabilité citoyenne face à ce fléau. Pour lui, la peur ne doit plus habiter les honnêtes gens, mais plutôt ceux qui sèment la terreur dans les rues.

« Il est temps que la peur change de camp. Nous devons avoir le courage de parler, de dénoncer. Nous avons le droit de vivre en paix, sans craindre pour notre vie ni pour celle de nos proches », a-t-il martelé.

Jean-Jacques Banzinga a également salué les mesures prises par le gouverneur de province, Grâce Nkuanga Bilolo, en particulier lors de la réunion sécuritaire tenue à Boma, ainsi que la dotation de nouveaux véhicules à la police pour améliorer la mobilité des forces de l’ordre.

« Nous reconnaissons les efforts de l’autorité provinciale. La dotation des véhicules est un pas important. Mais cette dynamique doit s’intensifier », a-t-il reconnu.

Ce responsable politique d’AREP plaide pour un élargissement des patrouilles mixtes FARDC-PNC vers les zones les plus enclavées, souvent laissées pour compte. « L’insécurité est encore plus grave dans les quartiers difficiles d’accès. Nous demandons aux patrouilleurs de redoubler d’efforts pour atteindre ces zones oubliées », a-t-il souligné.

Le Secrétaire Exécutif Fédéral n’a pas manqué d’interpeller la SNEL (Société nationale d’électricité), suite au délestage fréquent comme un facteur qui aggrave l’insécurité nocturne. Il estime que quand il n’y a pas de courant la nuit, c’est une aubaine pour les bandits. La SNEL, conclu-t-il, doit prendre ses responsabilités pour sécuriser la population par l’éclairage public.

Reagan Nsiese

Articles similaires

RDC : lancement de la distribution des bulletins scolaires cartonnés à Kinshasa et au Kongo Central

Les quatre provinces éducationnelles de Kinshasa et les trois du Kongo Central seront les premières à recevoir les bulletins scolaires cartonnés pour l'année scolaire 2024-2025. La distribution officielle va débuter cette semaine, avec Matadi comme point de départ, selon les autorités scolaires.

Boma : l’AFHADI lance un appel pour la rentrée scolaire des enfants vivant avec handicap

L’Association des Femmes Handicapées pour le Développement Intégré (AFHADI/ONG Asbl), fidèle à sa mission de défense et de promotion des droits des personnes vivant avec un handicap, lance un appel à la solidarité à l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026.

Église catholique : le diocèse de Kisantu a de nouveaux prêtres

La cathédrale "Notre dame de sept douleurs" de Kisantu a une fois de plus attiré une foule le samedi 6 septembre 2025 à l'occasion des ordinations sacerdotales. Cette cérémonie a vu de nouveaux prêtres s'ajouter aux rangs de ce diocèse de la zone ecclésiastique de Kinshasa, l'un des trois diocèses de la province du Kongo Central.

RDC : les filles enceintes toujours autorisées à poursuivre leurs études, confirme Raïssa Malu

Au cours d’un briefing de presse, la ministre de l’éducation nationale, Raïssa Malu, a confirmé que la note circulaire autorisant les filles enceintes à poursuivre leur scolarité restait en vigueur pour l’année scolaire 2025-2026. Cette mesure vise à éviter une double peine pour ces jeunes filles, qui, en plus d'une grossesse non désirée, risquent d’être exclues du système éducatif.

Boma : le commissaire Benjamin Alongabony condamne la destruction des infrastructures policières après les violences de fin août

Le commissaire divisionnaire principal Benjamin Alongabony, commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), a fermement condamné, mardi 2 septembre 2025, la destruction des infrastructures policières perpétrée le jeudi 28 août dernier dans la ville de Boma, province du Kongo Central, par une partie de la population.

A Boma, la ministre Raïssa Malu constate la vétusté des écoles et le manque des matériels pédagogiques dans les établissements techniques

Après avoir lancé la rentrée scolaire 2025-2026 à Muanda, la ministre de l'Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a poursuivi sa tournée dans la province du Kongo Central. Ce mardi 2 septembre, elle a visité la ville de Boma pour y rencontrer les autorités et inspecter plusieurs établissements scolaires.