Baptisée “Kivuvu”, ce qui signifie “Espoir”, la nouvelle société minière porte en elle des ambitions considérables. Le projet vise à exploiter un potentiel estimé à 2 millions de tonnes par an. Au-delà de la production, Kivuvu promet d’insuffler un nouveau dynamisme de l’économie locale en générant 2 500 emplois directs, tout en stimulant les secteurs d’activités connexes.
« Nous allons formaliser notre joint-venture dans deux semaines et l’enregistrer au registre du commerce du Kongo Central, avant de lancer une campagne de sensibilisation auprès des communautés locales. C’est un projet structurant qui aura des effets d’entraînement sur toute la région », a fait savoir Felly Samuna, Président de la chambre de commerce et d’industrie du Kongo Central, avant de rendre hommage au rôle important de la Première Ministre dans la concrétisation de ce partenariat. « La partie congolaise détiendra 40% des parts de la joint-venture », précise-t-il.
La cheffe du gouvernement congolais a mis en avant la qualité particulière de la relation entre Kinshasa et Tokyo. Elle a insisté sur un partenariat fondé sur un dialogue “franc et constructif”, orienté vers des projets d’envergure et porteurs d’une croissance durable. Elle a également exposé la feuille de route ambitieuse du Gouvernement congolais : “transformer le potentiel minier, agricole et énergétique du pays d’ici 2050 pour bâtir une économie diversifiée et inclusive, vaincre la pauvreté et asseoir une paix durable sur tout le territoire”.
La création de Kivuvu, fruit de ce rapprochement entre les deux pays, apparaît ainsi comme une première matérialisation concrète de cette vision, centrée sur la transformation locale des ressources et la création de richesses partagées pour les populations congolaises.