La journée du jeudi 24 mars aura été presqu’un suspense à Mbanza-Ngungu avec l’annonce du décès de Gradi Nsumbu alias Digraman, un bandit de grand chemin arrêté le dimanche 20 mars dernier ainsi que sa base.
Si sa mort a été confirmée sous anonymat par les autorités politico-adminiatratives de Mbanza-Ngungu, les circonstances ayant entraîné son décès au camp GD ne sont pas encore élucidées. Rien à filtrer, difficile d’affirmer ou d’infirmer sur cette affaire qui a crée une psychose totale à Mbanza-Ngungu juste après son décès. D’après une source, le corps de Digraman serait déjà dans les locaux de la morgue de l’hôpital général de référence de Nsona-Nkulu à Mbanza-Ngungu.
Les rumeurs vont dans tous les sens. La plus plausible recueillie par Kongo Média après recoupement des sources, révèle que la victime aurait déclaré au lendemain de son arrestation qu’il mourra une fois dans les mains des forces de l’ordre. Digraman a-t-il honoré sa parole ? Rien n’est encore sûr quant à cette question.
Des sources révèlent que Digraman serait décédé car il aura été un témoin gênant pour certaines autorités avec qui, il collaborait. Certains observateurs, par contre, évoquent des traumatismes physiques qu’il aurait subi après son arrestation. Le décès de Digraman paraît comme une vraie boîte de Pandore. Un reporter de Sara TV a été traumatisé par la population alors qu’il était sur terrain pour récolter la vraie information sur ce sujet.
Toutefois, la situation reste sous réserve après ce décès. Les annonces officielles pourraient en étayer les circonstances exactes. Pendant ce temps, le flou plane encore.
Frédéric Nkedi
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