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Matadi : des cas d’insécurité signalés le jour du nouvel an

A Matadi, Chef-lieu de la province du Kongo Central, la fête du nouvel an a tourné au vinaigre. Plusieurs cas d’insécurité ont été signalés notamment une bagarre entre deux écuries des jeunes racketteurs (Kuluna) qui a fait un mort.

Ces affrontements se sont déroulés à la hauteur du rond-point Belvédère. Les témoins rapportent que la bagarre a commencé aux alentours 20 heures dans le quartier Mongo, communément appelé Nord.

Dans la foulée, le sous-commissariat de Police de Belvédère était attaqué par les deux écuries lors des affrontements.

Des dégâts matériels importants et des blessés graves. Les informations recoupées renseignent que le jeune homme décédé avait succombé à ses blessures après avoir reçu plusieurs coups de machettes au niveau de la tête. La même source indique que la victime serait le Chef de l’écurie Tshangu du quartier N’sele qui répondait au nom de Jonathan.

Un réveillon de nouvel an atroce

La veille du nouvel an, dans la nuit du réveillon, un autre jeune a été lynché par la population au quartier Mongo vers “Sans Loi” après une bagarre des racketteurs. La population en furie a préféré la justice populaire face à cette insécurité.

Bien avant cela, vers 14 heures, l’église locale de la CBCO Camp Banana dans la commune de Nzanza a été visitée par les jeunes délinquants.

Selon Joel Mavambu, Chef protocole de la paroisse, « Ces hors-la-loi ont saccagé le bureau de l’église et emporté tous les matériels de sonorisation ». Avant de poursuivre que « au moins 12 familles ont été visitées en l’espace de 2 jours, l’insécurité est grandissante dans cette partie de Nzanza ».

Des cas similaires d’insécurité ont été signalés vers le pont Kiamvu. Des jeunes se sont comportés en racketteurs extorquant biens et téléphones des passants dont la plupart revenait de l’église.

Malgré les efforts consentis par le gouvernement provincial, la ville de Matadi ne retrouve toujours pas son arbre de paix. Il ne se passe plus un jour sans qu’un cas d’insécurité ne soit signalé.

Dady Frez Kitoko

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