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Songololo : grogne des infirmiers ayant travaillé pour la campagne de la distribution des moustiquaires

Les infirmiers titulaires de 21 aires de santé ayant travaillé lors de la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides dans la zone de santé rurale de Nsona-Mpangu montent au créneau. Ils revendiquent le paiement de leur frais de transport et de l’entreposage ou stockage de MILD.

Ils sont restés impayés depuis 2020 après la dernière campagne malgré plusieurs démarches menées auprès des autorités du secteur de la santé.

D’après Héritier Kenga, Infirmier titulaire d’une aire de santé et Porte-parole des aires de santé, les infirmiers étaient convenus avec les gestionnaires de zone de santé à préfinancer le transport et de stockage de MILD vers les différents sites de distribution. A ce jour, leur argent n’a jamais été remboursé malgré la pétition introduite au commissariat général à la santé pour demander le départ de tous les administrateurs gestionnaires de la zone de santé rurale de Nsona Mpangu.

Il se passe un sérieux problème entre les administrateurs gestionnaires de la zone de santé rurale de Nsona-Mpangu et les infirmiers titulaires des aires de santé, qui estiment que cet argent a été détourné.

« Il y a eu bel et bien détournement des fonds alloués aux infirmiers titulaires par le partenaire depuis 2020 pour la campagne de distribution de moustiquaire imprégnée d’insecticides, alors cette campagne était préfinancée par les infirmiers notamment les frais de transport de ballons de moustiquaires et les frais de stockage alors que le partenaire avait déjà remboursé cet argent et chose grave l’argent était détourné, sans tenir compte d’autres problèmes et nous avons initié une pétition contre ces administrateurs mais le dossier évolue à la démarche de caméléon » a-t-il déclaré

Et d’ajouter : « après un moment de pression, le Médecin Directeur de la zone de santé de Nsona-Mpangu avait suspendu les gestionnaires dans l’objectif de poursuivre les enquêtes. Chose mal digérée par le Chef de Division provinciale de la santé qui a vite levé ladite suspension sans toutefois éclairé les zones d’ombres. Difficile d’établir la vérité dans un dossier qui de plus en plus devient très complexe ».

N’ayant pas trouvé satisfaction à leur démarche notamment avec la pétition initiée, ces infirmiers menacent de ne plus envoyer les rapports de différentes statistiques à la division provinciale jusqu’à ce que le Chef de Division mettra les choses au clair.

Ils sollicitent l’implication des autorités compétentes afin qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat. Mais du côté de la Division provinciale de la santé, l’on continue à apaiser les esprits tout en rassurant au corps médical que les enquêtes se poursuivent encore.

Il importe de rappeler que la zone de santé de Nsona Mpangu est parmi les 31 zones de santé que compte la province du Kongo Central. Elle part de Mpozo jusqu’à Kimpese avec 21 aires de santé.

Dady Frez Kitoko

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