Radio

Recrudescence de l’insécurité à Kwilu-Ngongo : la société civile du Kongo Central monte au créneau face au silence des autorités provinciales

Don Za Mfumu Nsilulu, Président de la société civile locale.

La Société Civile du Kongo Central (SOCIKOC) dénonce le laxisme avec lequel les autorités provinciales traitent le dossier sécuritaire de la cité de Kwilu-Ngongo et le refus catégorique de celles-ci pour accorder des audiences pour débattre autour de la question.

Selon Don Za Mfumu Nsilulu, Président de la SOCIKOC, depuis que l’ex-cité de Kwilu- Ngongo est devenue le foyer d’insécurité avec plusieurs cas de mort d’hommes, ils ont sollicité des audiences auprès des autorités compétentes mais qui sont restées lettres mortes.

« Je suis allé, plusieurs fois, à Matadi et à Mbanza-Ngungu pour chercher à rencontrer les autorités sécuritaires et provinciales pour essayer de leur parler de ce que nous subissons car nous sommes en même temps victimes et témoins oculaires de l’insécurité grandissante à Kwilu-Ngongo. Mais chose grave nous n’avons jamais été reçus. Ce, malgré nos efforts », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre : « que les autorités nous disent si Kwilu-Ngongo ne fait plus partie de la province du Kongo Central. Faut-il que la population se prenne en charge pour faire face à ce regain d’insécurité ? », s’interroge le Président de la Société Civile du Kongo Central Don Za Mfumu Nsilulu.

Il sied de rappeler après un moment d’accalmie, les cas d’insécurité ont refait surface dans l’ex-cité de Kwilu-Ngongo. Le dernier cas en date est celui d’une fillette de 14 ans violée et étranglée par des hommes non autrement identifiés.

Rédaction

Articles similaires

Kongo Central : le bureau de l’Assemblée provinciale dotée de nouveaux véhicules automobiles

Dans un geste symbolique de collaboration entre les institutions provinciales, l’Assemblée provinciale du Kongo Central a reçu, ce mardi 1er juillet, un lot de nouveaux véhicules automobiles, composé principalement de quatre jeeps de type Prado.

A Madimba, les villages riverains de la Compagnie Minière de la Lukaya (COMILU) exigent le respect des droits des communautés locales

Une quarantaine d’hommes et de femmes, jeunes comme vieux, venus de huit villages riverains des installations de la Compagnie Minière de la Lukaya (COMILU), ont organisé, jeudi 26 juin dernier, un sit-in pacifique pour dénoncer les effets néfastes de l’exploitation minière sur leurs terres et leur environnement et exiger le respect de leurs droits.

Kongo Central : le gouverneur Grace Bilolo reçoit deux personnalités dans le domaine de la santé

En séjour à Matadi, le député national Jean Marc Mambidi Koloboro, président du Réseau des parlementaires acquis à la vaccination (REPACAV) à l’Assemblée nationale, et le Dr Romain Mvemba Mvemba, nouveau coordonnateur provincial du Programme National Hygiène aux Frontières (PNHF) pour le Kongo Central, ont été reçus séparément ce mardi 1 juillet 2025 par Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, gouverneur de province.

02 juillet 1706 – 02 juillet 2025 : 319 ans depuis le martyre de Kimpa Vita, prophétesse de la liberté africaine

Ce 2 juillet 2025 marque le 319ᵉ anniversaire de la mort de Kimpa Vita, brûlée vive en 1706 à l’âge de 22 ans pour avoir osé rêver d’un royaume Kongo uni, souverain et enraciné dans sa foi et ses traditions. Trois siècles plus tard, son nom reste un symbole de résistance spirituelle, politique et culturelle pour toute l’Afrique.

Boma : Claude Vangu Lelo condamné à mort pour l’assassinat de sa compagne Kertis Babaka Muanda

Le Tribunal de Grande Instance de Boma a rendu, tard dans la soirée du mardi 1er juillet, son verdict très attendu dans l’affaire opposant le ministère public à Claude Vangu Lelo. Poursuivi en procédure de flagrance pour le meurtre de sa compagne, Kertis Babaka Muanda, l’homme a été reconnu coupable d’assassinat et condamné à la peine capitale.

Luozi : des tirs des gardes-frontières sèment la panique à Ndandanga

Des coups de feu ont été entendus, lundi 30 juin, dans le village de Ndandanga, situé dans le secteur de Kimbanza, territoire de Luozi, province du Kongo Central. Ces tirs, attribués à des gardes-frontières, ont provoqué un désordre dans le village avant de susciter la colère et l’inquiétude parmi les habitants.