La situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la cité de Kimpese dans le territoire de Songololo au Kongo Central préoccupe au plus haut point les institutions de la République. Cette affirmation est du ministre national des droits humains, Albert Fabrice Puela.
En appelant toutes les parties au calme, Albert Fabrice Puela a annoncé l’arrivée d’une mission conjointe, Ministère de l’Intérieur – Ministère de la Justice et celui de Droits Humains, diligentée par le gouvernement de la République démocratique du Congo dans le souci de faire la lumière et établir les responsabilités qui s’imposent.
« Nous demandons à la population de Songololo de vaquer à leurs occupations et de faire confiance aux institutions de la République parce que le gouvernement prend la mesure de la préoccupation de la situation et une réponse idoine sera réservée », annonce-t-il.
Le ministre des droits humains appelle la population ainsi que les forces vives à exprimer tous les maux qui dérangent la sécurité de la cité et rassure même que personne ne sera arrêtée pour avoir exprimé librement ses opinions.
« Nous demandons à la population, à toutes les forces vives du territoire de Songololo de mettre à profit la présence de cette commission pour dire tout ce qui fâche et exprimer toutes leurs préoccupations en toute liberté et toute responsabilité », a ajouté Albert Fabrice Puela.
C’est depuis le lundi dernier que la circulation est bloquée à Kimpese suite aux affrontements entre la population et les éléments de la police. Des échauffourées qui ont occasionné morts d’hommes et des blessés graves. La population du coin manifeste contre la dégradation de la situation sécuritaire ces derniers jours avec des cas d’incursions et des vols à mains armées.
Selon le gouvernement provincial, les deux jours d’affrontements ont fait quatre morts et seize blessés.
Fabrice Manzambi