L’Université Kongo (UK) située dans les Territoires de Mbanza-Ngungu et Madimba a organisé ce samedi 02 mars 2024 à Kisantu, une matinée scientifique sur le thème « les enjeux et les perceptives de l’émergence et du développement de la République Démocratique du Congo », analyses politiques et scientifiques pour l’avenir prospère et durable.
C’est un panel d’experts composé d’hommes politiques et des corps scientifiques qui ont, tour à tour, défilé pour échanger sur cette épineuse question parmi lesquels le professeur Germain Kuna (Recteur de l’UK), le député national Didier Mukoko et Madame Nathalie Kahasha, Conseillère au cabinet du gouverneur de province.
Le premier intervenant en la personne du professeur Germain Kuna a penché sa réflexion sur la question de savoir que doit-on faire pour que la République Démocratique du Congo sorte d’une extrême pauvreté ? Perceptives et pistes des solutions. Pour lui, on ne peut pas dissocier la misère du Kongo Central à celle du pays, c’est-à -dire si la province du Kongo central est malade les problèmes proviennent du pays.
A cet effet, il faut des meilleurs leaders au niveau de Kongo Central pour le leadership au niveau de Kinshasa, car quel que soit le niveau de développement on fait toujours face à un ensemble des problèmes. Ces derniers doivent être résolus par l’appareil étatique et la résolution du problème passe par la mise en place de possession de l’exécution de politique.
La responsabilité des élus et de la femme pour le développement de la province
Le Kongo Central a tout pour s’épanouir et pour faire épanouir son peuple, a dit le deuxième intervenant l’honorable Didier Mukoko abordant l’apport des élus dans le processus du développement du Kongo.
Cet élu de Kasangulu estime qu’il nous faut une politique agressive afin d’être compté dans l’échelle nationale pourquoi pas internationale. « Le Kongo central a tout pour s’épanouir et pour épanouir son peuple. Mais pourquoi nous sommes en train de vivre une sorte de l’activisme alors que nous avons tout dans une dimension Holistique », s’interroge-t-il.
Le développement de la province du Kongo Central ne peut se faire sans la femme. En effet, Madame Nathalie Kahasha, quant à elle, s’est focalisée sur l’apport de la gente féminine dans ce processus de développement qu’envisage la province du Kongo Central.
« On ne peut pas parler du développement en excluant la femme car elle a d’une importance capitale en favorisant l’éducation. Aujourd’hui, il y a pas assez d’activités et la plupart des gens se sont consacrés dans le secteur informel et dans ce secteur il y’a plus la présence des femmes et la femme a surtout un impact positif dans le développement de la province du Kongo Central », a dit la Conseillère du Gouverneur de Province.
À côté de cela, il faut noter aussi l’intervention du doyen de la faculté des sciences politiques et administratives, le professeur Frédéric Babu. Il a présenté de façon plus large l’historique de la faculté, l’importance ainsi que ses objectifs.
Il sied de noter que cette journée scientifique avait pour but de trouver les pistes de solutions afin de sortir la République Démocratique du Congo en particulier la province du Kongo Central du sous développement.
Joël Nzeza