La fédération des organisations non gouvernementales des droits de l’homme a réfléchi le week-end dernier sur la situation des droits de l’homme dans la province du Kongo Central, particulièrement celle de la ville de Matadi.
Au cours de cet atelier d’un jour tenu vendredi 12 avril à Matadi, les acteurs de la société civile se sont penché sur les embouteillages et la situation sécuritaire qui rongent le chef-lieu de la province du Kongo Central. Dans la foulée, plusieurs causes sont à la base de ces embouteillages comme le stationnement des véhicules le long de la route, le manque des routes secondaires, la vente des marchandises dans le trottoir, le manque de garage, etc.
Pour la situation sécuritaire, une évaluation a été faite sur l’opération ‘‘Kumbaki Mbiko’’ lancée par les autorités de la ville qui n’a pas obtenu des résultats escomptés. Plusieurs cas d’insécurité enregistrés dans la ville sont causés par le manque d’électricité dans certains coins.
Cette situation est très grave et la communauté en est victime, a ajouté Rubens Menanga. Il estime que ces problèmes freinent également le développement de la ville de Matadi. « Notre seul souci est de trouver de manière adéquate pour éradiquer ces problèmes qui dérangent la population ».
Pour faire face à cette situation, ils recommandent l’implication de toutes les parties prenantes à tous les niveaux principalement l’implication des autorités pour la reprise du trafic ferroviaire entre Matadi – Kinshasa, la sensibilisation et la rééducation des chauffeurs avec des ateliers de formation.
Wallytride Lumputu