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RDC : le procès des présumés auteurs de la tentative du coup d’État du 19 mai renvoyé d’une semaine

Le procès des assaillants de la tentative du coup d’État déjoué par l’armée congolaise, a débuté ce vendredi 07 juin devant le tribunal militaire de Kinshasa – Gombe, siégeant dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Une cinquantaine de présumés sont concernés par ce procès. L’ouverture de l’audience a été consacrée à […]

Le procès des assaillants de la tentative du coup d’État déjoué par l’armée congolaise, a débuté ce vendredi 07 juin devant le tribunal militaire de Kinshasa – Gombe, siégeant dans l’enceinte de la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Une cinquantaine de présumés sont concernés par ce procès. L’ouverture de l’audience a été consacrée à l’identification de tous les prévenus parmi lesquels figures des étrangers et 4 femmes.

Le tribunal a reçu la constitution de la partie civile de la République Démocratique du Congo et de la famille de Kevin Tamba, tué lors de l’attaque par les hommes de Christian Malanga. Le Ministère public a fait la lecture de l’acte d’accusation à l’intention des prévenus. Après avoir identifié personnellement les prévenus et s’être rassuré que chacun d’eux a reçu la décision de renvoi de l’auditeur ainsi que la citation comparaître, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe s’est déclaré régulièrement saisi à l’égard de toutes les personnes poursuivies.

Le président de la composition a informé les prévenus des faits et infractions pour lesquelles ils sont devant la barre. La prochaine audience portera certainement sur les questions de la forme, notamment celle relative à la validité des dépositions faites dans les procès-verbaux tant au niveau des OPJ que de l’auditeur près le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe.

Tous les prévenus sont poursuivis pour des faits de terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, tentant d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtres, financement du terrorisme. Des infractions punissables jusqu’à la peine de mort, laquelle pourrait être exécutée en vertu de la levée du moratoire intervenue le 13 mars 2024.

Il importe de préciser que dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, un groupe d’hommes armés ont tenté un coup d’État en République Démocratique du Congo. Ils ont d’abord attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de s’en prendre au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République, où ils ont été neutralisés dans la matinée.

Opacité

Cette opération commando de quelques dizaines d’hommes manifestement mal préparés pour renverser un régime est entourée de nombreuses questions, notamment sur d’éventuels commanditaires. “L’opacité” autour des interrogatoires des présumés putschistes est aussi dénoncée par certains défenseurs des droits de l’Homme.

« Les personnes mises en cause n’ont pas eu droit à l’assistance d’un avocat durant leurs auditions par les renseignements militaires », a déploré Jean-Claude Katende, cité par l’AFP à la veille de l’ouverture du procès président de l’Association africaine des droits de l’Homme (ASADHO).

Selon une liste figurant sur “l’extrait de rôle” de l’audience du jour, 51 assaillants sont poursuivis dont Marcel Malanga qui a la nationalité américaine et figure parmi les personnes détenues, de même que deux autres ressortissants américains, l’un étant connu comme proche de Malanga père et l’autre étant semble-t-il une connaissance du fils. Sur la liste de personnes arrêtées, l’on retrouve notamment un expert militaire, Jean-Jacques Wondo, Congolais naturalisé belge.

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