La population de Boma et de quelques agglomérations du Bas-fleuve continue à se faire des cheveux blancs jusqu’à présent après la coupure générale de la ligne haute tension dans l’axe Kintala – Boma depuis dimanche dernier à cause des coupeurs d’arbres qui ont provoqué l’écroulement d’un pylône de la SNEL. Les conséquences sont déjà graves à Boma.
En effet, un adolescent âgé de 17 ans, élève en 5e des humanités, est mort par noyade après s’être rendu sur le fleuve Congo mardi 06 Août dans l’après-midi pour s’approvisionner en eau. Le garçon s’y était rendu en raison de la pénurie d’eau à Boma où la Regideso ne parvient pas à fournir cette denrée indispensable à la population car la plupart de ces équipements fonctionnent mieux grâce à l’énergie électrique.
La station de la Regideso de la place ne disposerait pas non plus de groupes électrogènes pour faire fonctionner ces équipements de fourniture et de distribution d’eau. Plusieurs observateurs évoquent une situation très compliquée depuis que l’axe Kintala – Boma est frappé par cette situation de manque d’électricité.
Au-delà de ce cas de noyade, Grâce Mobenze, habitant du coin, indique que sur place la population s’impatiente du fait que les jours pour voir le rétablissement de la fourniture en énergie ne sont ni connus ni annoncés bien que les équipes de la SNEL sont à pied d’œuvre pour décanter la situation.
Quant aux activités économiques, elles tournent au ralenti à cause du manque d’énergie électrique. Allusion faite aux opérateurs économiques (vivres frais) et tous les autres qui dépendent de l’électricité.
A cela s’ajoute la crainte de la population qui se dit préoccupée par cette coupure de l’électricité qui est à la base de l’insécurité et de vol de câbles par des personnes mal intentionnées de quoi plonger davantage les habitants de ces coins déconnectés dans le noir.
Notons que le manque d’électricité dans l’axe Kintala – Boma risque d’occasionner des situations encore graves que celles déjà enregistrées d’où la nécessité de voir les autorités à la fois de la SNEL et provinciales de s’impliquer davantage afin que cette ligne soit rétablie.
Frédéric Nkedi & Lucien Mvouni