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RDC : à Abuja, Daniel Mukoko Samba plaide pour une croissance inclusive et durable dans les pays sud-sud

Le Vice-premier ministre de l’économie nationale, le professeur Daniel Mukoko Samba, représente le Chef de l’État Félix Tshisekedi du 10 au 12 septembre à la 17e conférence annuelle des banquiers et financiers à Abuja, capitale politique de la République du Nigeria. Cette conférence est célébrée sous le thème « les stratégies de reprise et le développement en Afrique ».

Après avoir transmis le message du Chef de l’État Félix Tshisekedi, appelant à la collaboration et au partenariat entre la République du Nigeria et la République Démocratique du Congo, le professeur Daniel Mukoko Samba a souligné l’importance de cette édition pour s’inspirer davantage du Nigéria, en faisant allusion à la présence remarquable des banques nigérianes en RDC.

Le Vice-premier ministre de l’Économie nationale a exprimé le souhait de voir des financements pour les petites et moyennes entreprises œuvrant en milieu rural.

« Notre économie est encore en cours de formalisation et l’accès aux services bancaires reste limité, notamment dans les zones rurales. Le secteur informel domine encore largement, ce qui rend difficile pour de nombreuses petites entreprises d’accéder aux financements nécessaires à leur croissance », a-t-il déclaré.

Un défi à relever, estime le professeur Daniel Mukoko Samba, pour élargir l’accès aux services financiers et l’inclusion bancaire, surtout en milieu rural.

« La RDC a beaucoup à apprendre du Nigéria, notamment en matière d’inclusion financière, car le taux d’accessibilité aux services financiers est trop faible en RDC », a-t-il fait remarquer.

Le ministre de l’Économie s’est réjoui de constater que le Nigéria a déjà développé des produits et des instruments permettant d’accéder aux services financiers pour les populations les plus reculées. Il a indiqué que le thème de cette conférence concerne toutes les nations africaines, y compris la République Démocratique du Congo.

« Nous nous efforçons d’accélérer la croissance économique, de renforcer nos institutions et d’améliorer le bien-être de nos populations. Au cours des deux dernières décennies, de nombreux pays africains, dont le Nigéria et la RDC, ont connu une croissance économique significative, souvent soutenue par des ressources naturelles, des industries émergentes et la résilience de nos peuples », a-t-il déclaré.

Il a ajouté :

« Les réalités de l’économie mondiale nous rappellent que cette croissance doit être plus inclusive et durable. L’impact des chocs externes, tels que les fluctuations des prix des matières premières, les pandémies et les tensions géopolitiques, a démontré la nécessité pour les économies africaines de se diversifier, de créer de la valeur à l’intérieur de nos frontières et d’autonomiser nos marchés domestiques. »

Notons que ces assises, qui réunissent banquiers et financiers, se clôtureront le jeudi 12 septembre.

Frédéric Nkedi

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