Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Économie nationale, le Vice-Premier Ministre Daniel Mukoko Samba insuffle une dynamique nouvelle au secteur économique de la République Démocratique du Congo. Technocrate pragmatique et fin stratège, il multiplie les réformes audacieuses pour stabiliser l’économie, protéger le pouvoir d’achat et redonner confiance aux investisseurs. Retour sur les mesures phares d’un homme résolument tourné vers l’action.
Stabiliser, réglementer et restaurer la confiance
Dès son entrée en fonction, Daniel Mukoko Samba a placé la sécurité des producteurs nationaux et la régulation des marchés au cœur de son action. Il a mis fin à des pratiques opaques dans le secteur pétrolier, notamment à travers une réunion stratégique en septembre 2023 avec les sociétés pétrolières et la DGDA, visant à clarifier le paiement des taxes et parafiscalités.
L’une des décisions les plus marquantes reste la réduction historique des prix des carburants dans l’ouest du pays. Le prix du litre de l’essence est passé de 3.340 FC à 2.990,49 FC (–13 %) et celui du Gasoil de 3.435 FC à 2.979,73 FC (–13 %). Cette mesure a permis de limiter la spéculation, d’alléger le coût de la vie, et de contenir l’inflation dans les secteurs dépendants de l’énergie. Le VPM a également conclu en octobre 2023 un consensus avec les opérateurs pétroliers pour le règlement du manque à gagner, suivi d’un contrat de financement en décembre avec les banques pour solder les arriérés.
Parallèlement, sur instruction du Président Félix Tshisekedi, des contrôles stricts ont été lancés pour surveiller les pratiques commerciales et sanctionner les abus. Dans sa communication au Conseil des ministres du 9 novembre 2023, Daniel Mukoko Samba a insisté sur l’importance des contrôles comme instruments de régulation, et non d’intimidation.
Enfin, pour mieux encadrer la transparence des prix, il a lancé l’application TALO, un outil numérique permettant de remplacer les anciennes méthodes de collecte manuelle de données. Avec TALO, les agents peuvent désormais effectuer un suivi en temps réel de l’évolution des prix à l’échelle nationale, facilitant la lutte contre la spéculation.
Mise en place du FOREC
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a franchi une nouvelle étape dans sa politique de stabilisation des prix des produits de base. Un projet de décret modifiant et complétant celui du 7 mai 2008 (décret n°08/10) a été adopté. Il concerne la création, l’organisation et le fonctionnement du Fonds de régulation économiqueéconomique (FOREC).
Ce texte a été présenté par le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, puis validé lors du 38e Conseil des ministres tenu le vendredi 4 avril 2025, sous la présidence du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa.
L’objectif est de garantir un approvisionnement régulier et de freiner la flambée des prix. Ce fonds a pour mission d’assister le gouvernement dans la gestion des produits de première nécessité. Il intervient en soutien à la stabilisation des prix et à l’approvisionnement régulier du marché national, tout en visant la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire
Moderniser l’économie et sortir du cycle informel
Conscient que 88 % de l’économie congolaise reste informelle, le Vice-Premier Ministre s’est engagé à transformer ce tissu économique fragile en une source d’emplois formels et durables. Cela passe par une série de réformes visant à simplifier les démarches administratives, sécuriser les investissements et stimuler les partenariats public – privé (PPP).
Un dialogue – diagnostic a été lancé avec les acteurs du secteur informel afin d’identifier les obstacles et les solutions concrètes à leur intégration dans l’économie formelle. Cette stratégie s’inscrit dans la vision du programme quinquennal du Chef de l’État, orientée vers la création massive d’emplois et la croissance inclusive.
Sur le terrain, les résultats commencent à se faire sentir. Près de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), le financement débloqué lors de la tournée du ministre dans le Grand Kasaï en octobre 2023 a permis la récolte de 300 hectares de maïs, un signal fort du potentiel agricole et de l’impact des politiques économiques ciblées.
Avec Daniel Mukoko Samba à la tête du ministère de l’Économie, la RDC semble prendre un virage important vers une gestion plus rigoureuse, transparente et tournée vers les résultats. Entre réformes structurelles, actions concrètes sur le terrain et innovations technologiques, le Vice-Premier Ministre se positionne en véritable artisan d’une relance économique durable pour le pays.