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RDC : le FMI salue la rigueur de Daniel Mukoko Samba sur les pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières

La rigueur du gouvernement congolais dans la gestion des subventions pétrolières porte ses fruits. En l’espace d’un an, les pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières ont chuté de 89%. Le Fonds monétaire international (FMI) salue les efforts et encourage leur poursuite.

Dans le cadre de la première revue du programme économique appuyé par la Facilité élargie de crédit, approuvée en janvier 2025 par le Conseil d’administration du FMI, une délégation de cette institution de Bretton Woods a été reçue, mardi 6 mai, par Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l’Économie nationale.

Les discussions ont principalement porté sur les pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, notamment leur certification pour le second semestre 2024. À ce sujet, le VPM Daniel Mukoko Samba a fait état d’un travail rigoureux accompli par son ministère pour assainir ce secteur stratégique.

« Nous avons terminé la vérification pour toute l’année 2024. Le total des pertes et manques à gagner s’élève à 31 millions de dollars américains, répartis en 16 millions pour le premier semestre et 15,52 millions pour le second », a-t-il précisé, insistant sur la rigueur des calculs et la transparence du processus.

En comparaison, les chiffres de 2023 faisaient état de 288,6 millions de dollars. Cette baisse de 89 % en une année représente un tournant décisif dans la gestion des subventions au secteur pétrolier. « Les paiements sont aujourd’hui quasi réguliers », a souligné le ministre.

Satisfait de ces avancées, le chef de mission du FMI en RDC, Calixte Ahokpossi, a salué les efforts du gouvernement congolais. « La réduction significative des pertes et manques à gagner a un impact très positif sur les finances publiques. Nous encourageons les autorités à poursuivre dans cette voie », a-t-il déclaré.

Signalons qu’en plus de la problématique pétrolière, les échanges ont aussi abordé la lutte contre la vie chère. Selon M. Ahokpossi, des discussions ont eu lieu sur les fondements des mesures économiques actuelles et sur les perspectives de leur évolution.

Frédéric Nkedi

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