Finalement le journaliste Moïse Mambuku a recouvert sa liberté mais de manière provisoire ce samedi 27 Mai. C’est ce que l’on peut retenir de la décision du parquet de Boma dans l’affaire qui oppose ce professionnel de média à la Maire honoraire de Boma, Marie-José Niongo Nsuami.
C’est par cette nouvelle satisfaisante que se clôture l’actualité qui a occupé une place de choix sur la toile cette semaine dans la ville de Boma.
Ses confrères, chevaliers de la plume, ont exprimés leur joie de voir le confrère recouvrer sa liberté. C’est le cas de la professionnelle de médias Julia Kionga.
« Nous avons fait pression et nous avons obtenu gain de cause. Moïse Mambuku a sa place dehors non pas dans cette maison carcérale, en plus dans une affaire dans laquelle il est innocent », a t-elle lâchée.
De son côté, Marie-Josée Niongo Nsuami a, lors d’une sortie médiatique dans un média local la veille, affirmé qu’elle était la plaignante dans cette affaire.
« Concevoir le sticker n’est pas si grave mais qu’il véhicule un message des valeurs. J’ai porté plainte contre Moïse Mambuku, Siméon Ngimbi et Ignace Nzau. La justice est indépendante et fera son travail. Moïse Mambuku est mon fils, je ne lui veux nullement du mal, concernant sa liberté provisoire, nous avons déjà évoqué la possibilité avec mes avocats conseil », avait-elle laissée entendre.
Il sied de noter que la caution de sa liberté provisoire a été payée par l’honorable député National Adrien Phoba, élu de Boma, qui avait été saisi par les journalistes pour que ce dernier s’implique sans faille pour la libération du journaliste, ce qui a été fait par cet élu de Boma. On évoque également le soutien obtenu de la fondation Jupsy Niumba Makuala, qui a assuré son assistante par les avocats.
Josué Taty