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Carnage à Goma : le mouvement citoyen « les Congolais Débout » exige également des enquêtes et des sanctions contre les auteurs

L’attaque contre les adeptes du mouvement mystico-religieux La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations (FNJMN) perpétrée, mercredi 30 août dernier, à Goma au Nord-Kivu qui a fait plusieurs morts n’a pas laissé des mouvements citoyens indifférents.

Au nombre de ceux qui ont condamné cet acte odieux, il y a le mouvement « les Congolais Débout ». Son porte-parole Dieumerci Lelo Makindila déplore cet acte qui, pour lui, ne doit pas rester impuni.

« Le mouvement citoyen les Congolais Débout condamne avec la dernière énergie le massacre perpétré dans la ville de Goma. Hier c’étaient les groupes armés étrangers qui se sont donnés le luxe de tuer nos compatriotes et aujourd’hui c’est notre propre armée qui pourtant a la mission de nous protéger », regrette-t-il.

Cet acteur de la société civile souligne que son mouvement s’associe à toutes les voix qui se sont levées pour condamner cet acte tout en exigeant des enquêtes sérieuses et aboutissantes afin que les auteurs de ce massacre répondent devant les instances judiciaires.

« S’associant à toutes les voix qui se sont déjà levées pour condamner cet acte, nous exigeons que des enquêtes sérieuses soient menées afin que les auteurs soient connus et condamnés. Ce n’est pas un péché d’être congolais et vivre en paix chez soi ».

Il convient de signaler que le gouvernement de la RDC a fait part de son indignation aux évènements malheureux survenus le 30 Août à Goma consécutifs à l’effet de manifester contre la MONUSCO, la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est et les ONG internationales. Une manifestation pourtant pacifique qui a vite tourné au pire faisant 43 morts, 56 blessés dont 20 soignés à l’hôpital militaire du camp Katindo, 29 à l’hôpital CBCA Ndosho, 7 à l’hôpital Heal Africa. À cela s’ajoute l’arrestation de 158 personnes y compris le chef de file de cette milice, Ephraim Bisimwa.

Selon le gouvernement congolais, qui a dépêché une commission interministérielle surplace à Goma, la milice a mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entraînant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville.

Frédéric Nkedi

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