Dans le cadre du projet d’appui aux communautés locales de la gouvernance participative pour le développement des entités, le Comité Local de Gouvernance Participative (CLGP), est allé à la rencontre ce mercredi 27 Septembre de l’Administrateur du territoire de Mbanza-Ngungu Willy Makumbani auprès de qui, un cahier des charges a été remis.
D’après Maître Laeticia Nsungu, point focal dudit projet, le CLGP regroupe en son sein plusieurs structures locales dont la mise en place avait faite par la commission diocésaine Justice & Paix en partenariat avec la cause rurale appuyé par l’Union Européenne.
« Si nous sommes venus aujourd’hui, c’est parce que nous avons fait une analyse sociale au cours de laquelle, nous avons identifié les différents problèmes qui constituent des maux qui frappent notre communauté de Mbanza-Ngungu. Voilà pourquoi nous avons recueilli ces problèmes considérés comme des besoins répartis en 4 secteurs », a déclaré Me Laeticia Nsungu.
A en croire Albert Malala, Président du Comité Local de Gouvernance Participative dans le territoire de Mbanza-Ngungu, l’objectif était d’élaborer un cahier des charges question de le soumettre à l’autorité locale. Dans ce cahier des charges, la structure a diagnostiqué les différents problèmes de l’ordre public qui nécessitent une attention particulière.
« Dans nos objectifs, il était de notre devoir de rédiger un cahier des charges à soumetrre à l’autorité locale. Dans ce cahier des charges, nous avons retenu 4 grands points. Nous avons eu à épingler le problème d’insécurité, les enjeux électoraux, le transport ainsi que le problème d’énergie dont la desserte en énergie électrique et en eau », a-t-il fait savoir.
Il a poursuivi que parmi ces quatre grands points, deux ont été retenus et transformés en projets réalisables. Il s’agit de l’insécurité et les enjeux électoraux. Pour y parvenir, le comité envisage la sensibilisation (porte à porte et radios) pour l’encadrement des groupes de jeunes qui sèment l’insécurité.
L’Administrateur du territoire de Mbanza-Ngungu a salué l’ initiative de la société civile soulignant que les autorités politico-administratives ont besoin de l’accompagnement de la société civile.
« Je ne peux que vous souhaiter la bienvenue et vous souhaiter bon travail. C’est vrai que les points que vous avez évoqués sont des points sur lesquels le territoire et les services de sécurité s’activent pour ramener la quiétude sur l’ensemble du territoire. L’accompagnement de la société civile, nous en avons vraiment besoin », a indiqué Willy Makumbani.
Signalons que le comité local de gouvernance participative est une branche de la société civile qui travaille pour le développement des communautés locales.
Frédéric Nkedi