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Présidentielle 2023 : Floribert Anzuluni envisage investir sur la qualité d’acteurs politiques pour éradiquer le système de gouvernance prédateur

Après sa tournée de campagne dans la partie Est du pays, le candidat Floribert Anzuluni est passé en revue sa candidature pour expliquer son programme et sa vision politique pour le Congo aussitôt élu Président de la République. C’était au cours d’un plateau spécial jeudi sur Top Congo FM à Kinshasa.

Floribert Anzuluni déclare que sa candidature à la présidentielle est une démarche collective qui vient de la société civile. « Ces acteurs se sont rendus compte que le pays était pris en otage par un groupe de personnes toutes tendances confondues pour leurs intérêts personnels en lieu et place de développer le pays. D’où le choix porté sur moi », dit-il.

Il a démontré que son projet politique est lié aux actions qui ont été menées par la société civile notamment les consultations populaires avec le réseau des congolais engagés « Pona Congo » qui a donné naissance au « Contrat social », un document qui reprend les désidératas de la population de toute la République.

Un soubassement qui, selon lui, est à la base de son projet politique résumé en trois segments. Le premier est celui de la sécurité qui vise le rétablissement de la paix dans la partie Est du pays ainsi que la lutte contre l’insécurité urbaine. Le deuxième segment touche la gouvernance qui vise à éradiquer un système de gouvernance prédateur Le troisième segment est relatif à la situation sociale (accès aux soins de santé, l’emploi, etc).

La première réforme qu’il compte apporter une fois élu est d’investir sur la qualité des dirigeants qui, soutien-t-il, font semblant d’aimer réellement le Congo et les Congolais.

« Il y a des acteurs qui quittent leurs camps politiques vers un autre pour leurs propres intérêts. Nous devrions renouveler qualitativement notre classe politique. Notre défi est d’amener dans l’espace Politique et non pas dans le système politique des personnes qui ont des valeurs et d’amour pour ce pays », poursuit-il.

Par ailleurs, le candidat numéro 5 compte conditionner la rétrocession aux régies financières par le résultat pour mettre fin au système de gouvernance prédateur. « Les caisses de l’Etat ne sont pas un puits où tout le monde peut venir puiser ».

Reagan Nsiese

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