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Kinzau-Mvuete : battu à mort par sa marâtre, un enfant de 12 ans succombe à ses blessures

Une scène inimaginable mais vraie s’est produite dans la cité de Kinzau-Mvuete dans le territoire de Seke Banza. Il s’agit d’un enfant âgé de 12 ans qui a succombé de ses blessures après avoir été battu par sa marâtre.

La mort de cet adolescent Jacob Mbuku Nzita, élève en quatrième année primaire à l’EP Kitsiengo a suscité une vive émotion au sein de sa famille et même dans les milieux publics où tout le monde en parle. C’est sur l’avenue Ucobaf au quartier Kasa-Vubu que l’incident malheureux s’est produit.

En pleine journée du lundi 04 mars lorsque Madame Diela Nzita, Enseignante de son état, s’est servi d’un pilon pour punir son enfant accusé d’avoir perdu une somme de 5000FC (1,85$) provenant de la vente des Chikwangues lui remis par sa tante avec qui ils partagent le même toit paternel.

Après avoir constaté que l’infortuné s’était fortement affaibli, sa marâtre accompagnée de quelques voisins du quartier vont l’acheminer premièrement au centre médical Laurent Désiré Kabila du service national. Au terme d’une prise en charge médicale sans succès dans cette structure sanitaire, Jacob Mbuku sera par la suite conduit au centre de santé de référence de Kinzau-Mvuete où il va rendre l’âme quelques ce mardi.

Le corps de la victime est gardé momentanément à la morgue de la Croix-Rouge de la même cité en attendant l’inhumation. La présumée meurtrière croupit entre les quatre murs de la maison d’arrêt du Parquet près le Tribunal de Paix de Seke-Banza en attendant l’issue des enquêtes et son jugement.

Mbuku Nzita, le père de la victime, absent lors de ce triste événement est inconsolable. Ils se sont séparés depuis quelques années avec son ancienne épouse Ntedika Ngimbi la mère biologique du petit Jacob qui vit actuellement en Angola.

Parmi les réactions, certaines personnes parlent des inconvénients de divorce entre parents et des mauvais traitements infligés aux enfants innocents. D’autres par contre condamnent la vente des denrées alimentaires attribuées aux mineurs garçons et filles qui supportent parfois malgré eux, la charge de toute une famille.

Timothée Muela

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