Un atelier de renforcement des capacités sur le monitoring, rapportage des violations des droits de l’homme, suivi et plaidoyer a été organisé du 27 au 28 juin 2024 à Matadi. Cette session a concerné les acteurs de la société civile, les personnes vivant avec handicap, les confessions religieuses et les journalistes des radios du chef-lieu de la province du Kongo Central.
Plusieurs points ont fait l’objet de cet atelier de 2 jours dont les principes clés et la définition du monitoring, l’élaboration d’un rapport lors de la collecte des données, les différentes étapes qui entrent en vigueur lors de son élaboration, le suivi ainsi que le plaidoyer qui intervient à la phase finale auprès des autorités.
« Pour contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans notre pays, pour mieux accompagner nos autorités à s’acquitter de leur mission de promotion et protection des droits humains, nous, en tant qu’acteur de la société civile et défenseur de droits humains, devons travailler de manière professionnelle. Le monitoring est une activité clé pour tout ce qui travaille pour la promotion et la protection des droits humains », a expliqué Rostin Manketa Nkwahata, Directeur exécutif de la Voix des Sans Voix (VSV).
A en croire le Directeur de la VSV, cet atelier revêt d’une importance capitale car il constitue un cadre de partage, d’échanges des connaissances pour permettre aux défenseurs des droits humains de Matadi de bien travailler, de mieux faire la collecte des données sur cette situation avec comme finalité d’obtenir des informations crédibles et fiables qui seront transmises aux autorités pour un plaidoyer efficace et les pousser à contribuer positivement à la situation de droits de l’homme.
« Notre rôle en tant qu’acteur de la société civile et défenseur des droits humains, est d’œuvrer aux côtés de nos autorités pour que notre pays puissent avancer en matière de droit de l’homme », a-t-il ajouté.
Cependant, ledit atelier a concerné quelques journalistes des radios qui ont exprimé leur sentiment d’œuvrer pour l’amélioration des droits humains dans leur zone de travail.
« Nous avons été suffisamment outillés en ce qui concerne le monitoring et le comportement que nous devons avoir, étant professionnel de média en même temps défenseur des droits humains, sur la documentation des faits et ça nous a donnés un avantage de faire mieux dans l’avenir », a dit Pierre Vikas, journaliste et correspondant de la Radio Télé du Groupe l’Avenir (RTGA).
Rappelons que l’objectif était d’équiper les acteurs de la société civile et des journalistes en matière de promotion des droits humains dans le cadre des activités du programme de la promotion et de la protection des droits humains pour une vie dans la dignité pour tous. L’idéal consiste à responsabiliser l’Etat dans son rôle de protéger les droits humains à savoir que la RDC a ratifié des instruments relatifs aux droits humains qui doivent être respectés.
Wallytride Lumputu