La diffusion d’une vidéo montrant un citoyen congolais, qui serait impliqué dans un litige foncier, fouetté sous les ordres du ministre provincial de l’Intérieur du Kongo Central, Constant Mamvidila, a suscité une vive indignation dans le territoire de Mbanza-Ngungu. La scène, qui s’est déroulée dans un village de cette entité, continue de choquer de nombreux habitants, activistes, notables et observateurs.
Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer cet acte qualifié d’abus de pouvoir. Pour beaucoup, il s’agit d’une violation flagrante des droits humains.
Des activistes et observateurs appellent également à des sanctions exemplaires contre le ministre et ses collaborateurs.
Face à la pression de l’opinion publique, l’Assemblée provinciale du Kongo Central a demandé la révocation immédiate du ministre. Une décision qui pourrait sceller son sort, au vu des réactions massives et critiques sur les réseaux sociaux.
Un scandale de plus qui soulève des questions sur la responsabilité des autorités face aux violations des droits humains. Il est impératif que les auteurs de tels actes soient poursuivis et sanctionnés. Une absence de justice dans ce dossier risquerait de renforcer un climat d’impunité.
Les regards sont désormais tournés vers le gouverneur de province et la justice pour voir quelles mesures concrètes seront prises. Pour beaucoup, il s’agit d’un test crucial pour la crédibilité des institutions du Kongo Central face à la protection des droits fondamentaux.