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Kongo Central : un militaire en état d’ivresse tue deux personnes à Kimpese

La cité de Kimpese dans le territoire de Songololo, au Kongo Central, a été le théâtre d’un événement malheureux l’après-midi du dimanche 16 février 2025. Un militaire de la Garde Républicaine, affecté à la surveillance des pipelines de Sep Congo, a ouvert le feu après une dispute avec son chef. La scène s’est déroulée au […]

La cité de Kimpese dans le territoire de Songololo, au Kongo Central, a été le théâtre d’un événement malheureux l’après-midi du dimanche 16 février 2025. Un militaire de la Garde Républicaine, affecté à la surveillance des pipelines de Sep Congo, a ouvert le feu après une dispute avec son chef. La scène s’est déroulée au quartier 4 Madiadia, non loin de la mosquée.

Selon des sources sécuritaires contactées par Kongo Média, tout a commencé par une altercation entre deux militaires en charge de la garde des pipelines. Il s’agissait d’un caporal et d’un adjudant-chef qui, après avoir consommé de l’alcool, ont eu une violente dispute. Sous l’effet de l’ivresse, le caporal s’en est pris à son supérieur, le blessant grièvement. Ce dernier a été transféré à Kisantu pour des soins intensifs, rapporte la même source.

L’incident a causé la mort de deux civils, une femme et un enfant de 10 ans, tandis que deux autres personnes ont été grièvement blessées et hospitalisées. « Le bilan provisoire s’élève ainsi à deux morts et trois blessés », conclu notre source.

Déplorant cette tragédie, le député provincial de Songololo, Gilbert Salabiaku a rappelé que c’est la deuxième fois qu’un tel incident soit signalé. Il s’interroge sur le comportement de cette unité ainsi que sur les mesures de sécurité en place. À cet effet, il appelle les autorités compétentes à des actions concrètes pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.

En réaction, l’élu demande la résiliation du contrat entre Sep Congo et cette unité républicaine, estimant qu’elle a failli à sa mission de sécurité. Par ailleurs, Gilbert Salabiaku a exprimé ses condoléances aux familles des victimes, qui traversent une épreuve extrêmement difficile.

Signalons que le militaire auteur de cet acte a été placé en détention au cachot de l’auditorat militaire, en attendant son procès en flagrance, qui se tiendra lors d’une audience foraine.

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