Dans un souci de transparence envers ses électeurs et l’opinion publique, l’honorable Kimboko a affirmé que sa décision repose avant tout sur la discipline de son parti. « Je ne pouvais pas rester en marge de cette décision qui consiste à soutenir les institutions en place », a-t-il déclaré, précisant que son engagement est conforme aux orientations de sa formation politique.
Il a aussi révélé avoir été personnellement encouragé par Robert Niondo, son ancien colistier au poste de gouverneur. « Nous avons été au front, nous avons échoué, cette page est tournée. Moi, étant ton aîné, je te demande de rejoindre le groupe qui soutient le gouverneur et son équipe », lui aurait-il confié par la voie téléphonique.
Ce conseil a, selon lui, fortement influencé sa décision de rejoindre la majorité. L’honorable Kimboko a également salué l’entente au sein du duo gouverneur/vice-gouverneur, qu’il décrit comme exemplaire. « Aucun d’eux n’a l’ivresse du pouvoir. Ils dirigent la province en parfaite collaboration, avec pour seule motivation le bien-être de la population », a-t-il souligné.
Autre point mis en avant : leur ouverture au dialogue. Une qualité qu’il juge essentielle pour permettre aux élus de défendre efficacement les intérêts de leurs électeurs. « C’est une opportunité pour nous, parlementaires, de porter la voix de la population de manière réfléchie et vigilante, et non aveugle », a-t-il ajouté.
Jean Kimboko Ndombasi a également insisté sur le soutien de sa base à Muanda, en particulier la notabilité dirigée par Pierre Mavuemba Tuvi.
« Vous pouvez me faire confiance, je ne suis pas un homme acheté », a-t-il assuré, réaffirmant sa fidélité à Robert Niondo et sa détermination à servir le peuple. « Avant d’être député, je vivais déjà bien. L’argent ne me dirige pas. C’est l’engagement pour le peuple qui m’anime », a-t-il martelé.
S’il soutient activement les institutions provinciales, l’élu précise qu’il ne renonce pas pour autant à son rôle de contrôle parlementaire. « Nous acceptons d’accompagner les institutions dans leur travail pour la paix et la stabilité de la province, mais cela ne nous empêchera pas d’évaluer leur action. L’évaluation viendra, c’est sûr et certain », a-t-il conclu.
Pour Jean Kimboko Ndombasi, son choix repose avant tout sur une loyauté sincère, un sens de l’honnêteté et une volonté ferme de contribuer au bien-être de la population. « L’argent ne peut pas me diriger. C’est le service du peuple qui prime », a-t-il réaffirmé.
Christelle Makengo & Fabrice Manzambi