Kongo Média (KM) : Quelles sont les raisons principales qui vous ont conduit à quitter l’ABAKO après toutes ces années d’engagement ?
José Mambwini Kivuila (JMK) : Mon entrée à l’ABAKO date de 2010, alors que je revenais de l’Europe et que le pays se préparait pour les élections de 2011. J’ai cru à l’époque en un idéal et j’ai voulu contribuer, au sein de ce parti historique, à la renaissance politique et sociale de notre province et de notre pays. Malheureusement, quinze années d’expérience m’ont permis de constater que je n’étais pas toujours compris, ni accepté, parce que je revendiquais une certaine liberté de pensée et d’action. Mais au-delà de ma situation personnelle, le véritable problème est plus profond : l’ABAKO est devenu un espace étouffant où il est de plus en plus difficile de s’épanouir politiquement, à cause des intrigues et des querelles internes.
Le Secrétaire général, en particulier, a pris le parti en otage. Les statuts lui confèrent des pouvoirs démesurés qu’il exerce sans retenue, au point que le président général lui-même paraît limité dans ses actions. Au lieu d’incarner le rôle d’animateur, de stratège et de visionnaire, il s’est enfermé dans une gestion clanique et opportuniste. Il n’a pas la capacité de définir une véritable stratégie politique, ni de porter une vision claire pour l’avenir du parti. À cela s’ajoutent le clientélisme, le népotisme et les pratiques douteuses qu’il a introduites à travers son groupe des “Upniens”.
Un Secrétaire général d’un parti politique devrait être un rassembleur, un planificateur et un organisateur. Or, dans le cas de l’ABAKO, nous avons eu droit à l’inverse : division, manque de rigueur, absence de discipline et instrumentalisation des cadres. C’est ce climat délétère qui a conduit à la démission en cascade de nombreux membres de valeur. Moi-même, j’ai fini par comprendre qu’il n’était plus possible de continuer à me battre dans une maison minée de l’intérieur, sans direction, et où l’intérêt général avait cédé la place aux calculs personnels. Voilà pourquoi j’ai pris la décision de tourner cette page, en toute responsabilité et avec sérénité.
L’ABAKO est également prisonnier de son image de « parti historique ». Il donne l’impression de ne pas s’adapter aux réalités de la vie politique du XXIe siècle. Malgré les efforts consentis par le Président Général, le Dr Pierre Anatole Matusila, l’ABAKO n’arrive pas à se moderniser. S’il arrivait que le Président Général jette l’éponge, le parti disparaîtrait sans doute. Il est donc urgent de revoir les statuts afin de donner plein pouvoir au Président Général et de remplacer le Secrétaire général, qui constitue aujourd’hui le véritable frein à l’évolution du parti.
KM : Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) ? Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette formation politique ?
JMK : Mon choix de rejoindre l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) est avant tout le résultat d’une profonde réflexion politique. Je voulais intégrer une formation qui incarne à la fois le sérieux, la discipline et une vision claire de l’avenir. J’ai été séduit par la capacité de l’AFDC, sous le leadership du Professeur Modeste Bahati Lukwebo, à conjuguer organisation, stratégie et proximité avec la base. Contrairement à d’autres partis qui vivent encore dans le passé ou dans les divisions internes, l’AFDC est un parti moderne, ouvert, structuré et qui place la gouvernance, la justice sociale et le développement au cœur de son action.
Ce qui m’a particulièrement attiré, c’est la cohérence du projet porté par l’AFDC : renforcer la démocratie, promouvoir une gestion responsable des ressources publiques et bâtir un Congo où les provinces jouent pleinement leur rôle dans le développement national. Je retrouve dans ce projet mes propres convictions et mes priorités politiques, notamment en ce qui concerne le Kongo Central, qui doit rester une province forte, influente et prospère. Enfin, il faut le dire, l’AFDC a aujourd’hui une visibilité nationale et une assise parlementaire incontestable. Elle est un acteur majeur dans la vie politique congolaise, ce qui permet de transformer les idées en actions concrètes. Pour moi, rejoindre l’AFDC, c’est rejoindre une dynamique de changement et de progrès au service de notre peuple.
KM : Comment percevez-vous l’évolution de votre carrière politique depuis votre départ de l’ABAKO ?
JMK : Il faut dire que je viens à peine de quitter l’ABAKO. Mon adhésion à l’AFDC sera administrativement officielle le 4 octobre prochain, lors de mon inscription et de ma présentation officielle aux militantes et militants de la section AFDC de Mbanza-Ngungu. Il est donc encore trop tôt pour envisager ou mesurer l’évolution de ma carrière politique à ce stade. Cependant, les échanges que j’ai déjà eus avec l’Autorité morale du parti, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, ainsi que l’accueil chaleureux que m’a réservé le Comité sectionnaire de Mbanza-Ngungu, me donnent la conviction que l’AFDC constitue un espace politique favorable à mon épanouissement, aussi bien au niveau provincial qu’au niveau national.
C’est dans cet espace que je compte déployer toute mon énergie afin de réaliser mes ambitions : devenir un acteur politique incontournable, capable de défendre les intérêts du Kongo Central tout en contribuant au rayonnement national du parti. Mais je suis conscient que cela dépendra avant tout de mon travail, de mon engagement personnel et du poids politique que j’apporterai pour permettre à l’AFDC d’atteindre ses objectifs, tant sur le plan provincial que national.
KM : On vous accuse de « Binati Nkutu » en quittant un parti des originaires du Kongo Central pour vous allier à un parti dirigé par un originaire du Sud-Kivu. Que répondez-vous à cela ?
JMK : Être qualifié de “Binati Nkutu” ? Loin de là. Je suis professeur d’universités et, à ce titre, j’ai la faculté de réfléchir, d’analyser, de mesurer les enjeux et de prendre des décisions en toute indépendance. Mon choix d’adhérer à l’AFDC ne relève ni de la complaisance, ni d’un suivisme, mais d’une démarche réfléchie et assumée. Je sais parfaitement pourquoi j’ai choisi d’entrer dans un parti créé et dirigé par un non originaire du Kongo Central. J’ai toujours milité pour l’émergence d’un grand parti national, solidement structuré et capable de peser dans la balance politique congolaise. Il est vrai que plusieurs partis créés par des Bakongo existent, mais ils restent limités à deux provinces – Kinshasa et le Kongo Central. Faiblement organisés, souvent minés par des intrigues et des rivalités internes, ils fonctionnent davantage comme des clubs d’amis que comme des machines politiques capables de conquérir et de gérer le pouvoir. Leurs ambitions sont provinciales, rarement nationales.
Or, mes ambitions sont claires : je veux porter la voix du Kongo Central dans l’espace politique national. Pour cela, il fallait rejoindre une famille politique disposant d’une vision, d’une organisation solide, d’une couverture nationale et d’une ambition qui transcende les appartenances tribales, ethniques ou régionales. L’AFDC répond à ces critères. C’est un parti ouvert, inclusif, et qui a prouvé sa capacité à se hisser parmi les principales forces politiques du pays.
Ce n’est pas une question de tribu ou d’ethnie. Le véritable mal des Bakongo, c’est d’avoir trop souvent réduit la politique à une lecture tribale, au lieu de la concevoir comme un projet collectif de développement et de gouvernance. C’est cette vision étriquée qui a empêché leurs partis d’émerger à l’échelle nationale. Pour ma part, j’ai fait un choix réfléchi : celui d’adhérer à une plateforme où mes compétences, mon expérience et mes ambitions peuvent trouver un cadre d’expression et de réalisation. Oui, l’AFDC est dirigée par un fils du Sud-Kivu, mais tout ce que j’accomplirai au sein de ce parti bénéficiera directement au Kongo Central. Là-bas, on sait qui je suis, on respecte mes idées et on reconnaît ma valeur. Ce n’était pas le cas dans l’ABAKO où, sous l’influence de certains groupes, j’étais perçu comme un adversaire ou même un ennemi. Ici, je viens comme porteur d’espoir pour ma province et non comme un “porteur de mallettes”.
Je suis convaincu que l’AFDC me donnera les moyens de contribuer à un véritable projet de société, au service du peuple Kongo et, plus largement, au service de toute la République Démocratique du Congo. Mon engagement n’est pas un reniement, mais une élévation de mes ambitions politiques au niveau national.
KM : Que répondez-vous aux critiques qui pourraient voir votre départ comme une forme d’opportunisme politique ?
JMK : Ceux qui parlent d’opportunisme politique n’ont peut-être pas bien compris le sens de mon engagement. Quitter un parti pour en rejoindre un autre ne signifie pas renier ses convictions, mais plutôt chercher l’espace où celles-ci peuvent réellement s’exprimer et se concrétiser. En politique, il ne s’agit pas de rester attaché à une structure pour des raisons affectives ou par fidélité aveugle, mais de se projeter vers l’avenir et de prendre les décisions qui permettent de servir efficacement son peuple. Mieux vaut retenir ceci : un bon politique est celui qui sait voir loin, anticiper les mutations et choisir le cadre le plus propice pour réaliser ses ambitions au service de la collectivité.
Mon départ de l’ABAKO n’est donc pas un calcul opportuniste, mais un choix réfléchi, dicté par la nécessité de rejoindre une plateforme structurée, organisée et tournée vers l’avenir : l’AFDC. Ce parti me donnera certainement les moyens de contribuer à un projet national tout en défendant les intérêts de ma province, le Kongo Central. Mon choix n’est pas motivé par un intérêt personnel immédiat, mais par une vision claire : celle d’une politique moderne, pragmatique et responsable, capable de répondre aux attentes des populations. Ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais recherché les postes pour les postes, mais que je me suis toujours battu pour des idées et des projets concrets. Mon passage à l’Assemblée provinciale où l’on m’a surnommé “Munoko Banque” ou “Colombo” peut servir de témoignage. Dans l’AFDC, l’histoire jugera non pas les critiques, mais les résultats. Et je suis convaincu que, demain, mon choix d’adhérer à l’AFDC sera compris comme une décision courageuse et visionnaire, prise dans l’intérêt supérieur du peuple du Kongo Central et de la République Démocratique du Congo.
KM : Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels fait face aujourd’hui le Kongo Central, et comment comptez-vous y répondre avec votre nouvelle plateforme politique ?
JMK : Les principaux défis du Kongo Central sont connus depuis longtemps et ont été rappelés dans les discours-programmes de tous les gouverneurs qui se sont succédé à la tête de la province. Malheureusement, ces défis demeurent toujours d’actualité, faute d’une réelle volonté politique d’y apporter des solutions durables. À mes yeux, deux secteurs méritent une attention prioritaire : d’abord, les infrastructures routières, notamment les routes de desserte agricole qui sont dans un état de délabrement avancé ; ensuite, les infrastructures de santé, qui ne répondent pas aux besoins réels de la population.
Le constat est amer : les gouvernements provinciaux passés, et même celui en fonction, se sont peu impliqués dans l’exécution concrète des projets de développement. Il nous faut donc une nouvelle manière de gouverner, avec des dirigeants qui placent le bien commun au-dessus des intérêts particuliers, qui soient capables d’enclencher un processus réel de développement intégral, et de donner la priorité à l’essentiel.
Avec l’idéologie et la détermination de l’AFDC, je suis convaincu que le Kongo Central peut prendre son envol. Car l’AFDC, sous le leadership du Professeur Bahati Lukwebo, prône la justice sociale, la rigueur dans la gestion des ressources, la transparence dans la gouvernance et l’investissement dans des secteurs structurants comme les infrastructures, l’éducation et la santé. C’est une vision de transformation qui cadre parfaitement avec les besoins de notre province. Nous avons aussi un devoir de mémoire et d’héritage : le Kongo Central est la terre du prophète Simon Kimbangu et de Ndona Kimpavita. Ces figures symbolisent la résistance, la foi et le courage. Nous devons nous inspirer de cet héritage pour construire une province forte, digne et prospère, qui retrouve son rôle de moteur politique, économique et culturel dans l’ensemble du pays.
KM : Quel message souhaitez-vous adresser à vos anciens camarades de l’ABAKO ainsi qu’à vos nouveaux collègues de l’AFDC ?
JMK : Aux membres de l’ABAKO, je souhaite dire que mon départ doit être perçu comme un fait normal dans la vie politique. Toute personne est libre d’adhérer ou de quitter un parti pour des raisons personnelles. L’ABAKO a été ma première école politique ; elle m’a permis de m’imprégner des valeurs fondamentales de « kimuntu », de l’amour du pays, du souci de la bonne gouvernance, de l’éthique politique et du service désintéressé à la communauté.
Mon adhésion à l’AFDC n’est ni une rupture, ni une trahison ; c’est la continuité idéologique sous une autre couleur politique. À quelques nuances près, l’AFDC partage les mêmes valeurs que l’ABAKO, en y ajoutant une dimension plus pragmatique et structurée dans la mise en œuvre des projets. Ainsi, j’invite tous ceux qui m’ont soutenu lorsque j’étais dans l’ABAKO et tous les sympathisants à continuer à soutenir ce parti, tout en considérant la possibilité de me rejoindre dans ma nouvelle famille politique, qui m’offre l’opportunité de participer activement au changement politique et au développement intégral de notre province.
Aux membres de l’AFDC, je viens en militant, avec un esprit de camaraderie, d’ouverture et de solidarité. Je suis déterminé à apporter ma modeste contribution aux ambitions du parti, tant sur le plan provincial que national, en œuvrant pour renforcer la cohésion interne, promouvoir l’efficacité dans la gouvernance, soutenir les initiatives de développement et travailler pour que le Kongo Central devienne un modèle de réussite politique et sociale. Mon engagement est sincère et tourné vers l’intérêt général, avec l’ambition de faire avancer notre province et notre pays sous la bannière de l’AFDC.
KM : Quelle est votre vision pour l’avenir politique et économique du Kongo Central ?
JMK : Ma vision pour l’avenir politique et économique du Kongo Central s’articule autour de trois axes principaux : le développement inclusif, la gouvernance efficace et la promotion d’une identité provinciale forte et innovante. Je crois fermement que notre province a un potentiel énorme, tant sur le plan agricole qu’industriel et culturel, et qu’il est possible de transformer ce potentiel en un véritable moteur de croissance économique et sociale.
Sur le plan politique, je souhaite contribuer à l’émergence d’un leadership solide et structuré, capable de défendre les intérêts de la province, de renforcer la cohésion entre les acteurs politiques et de créer un climat de confiance propice à l’investissement et au développement. C’est pourquoi je mets mon expérience et mon engagement au service de l’AFDC, convaincu que notre action collective peut transformer les ambitions en réalités concrètes.
Sur le plan économique, mon objectif est de favoriser l’émergence d’infrastructures stratégiques, de moderniser les routes et les structures de santé, de soutenir les projets agricoles et industriels, et de promouvoir un environnement favorable aux entreprises et à l’innovation. Je souhaite que le Kongo Central devienne un modèle de réussite provinciale, capable d’attirer des investissements et de créer des emplois durables pour la population. Enfin, aux côtés de mes camarades du parti, je veux être un élément de valeur qui permettra à l’AFDC de s’imposer pleinement au Kongo Central, d’incarner l’idéal de progrès et de justice sociale, et de préparer la province à occuper demain une place stratégique dans le paysage politique et économique national.
KM : Pensez-vous que votre départ risque de créer des tensions ou des divisions au sein de la classe politique au Kongo Central ?
JMK : Je ne pense pas que mon départ de l’ABAKO puisse créer des tensions ou des divisions au sein de la classe politique du Kongo Central. En politique, l’adhésion comme le départ d’un parti relèvent de la liberté individuelle et doivent être compris comme faisant partie du jeu démocratique. Chacun est libre de choisir l’espace politique dans lequel il s’épanouit le mieux et peut apporter une réelle contribution à la société.
Il est vrai que j’ai été un acteur majeur de l’ABAKO dans le Kongo Central, l’un des deux députés provinciaux honoraires de ce parti dans la province, et surtout un animateur actif dans la circonscription électorale de Mbanza-Ngungu. Mon départ ne pouvait donc pas passer inaperçu : il a certainement poussé certains observateurs, notables et militants à s’interroger sur les vrais motifs de ma démission, sur le fonctionnement interne et, surtout, sur la survie de ce parti dans le paysage politique congolais.
Des tensions ou des divisions ? Je ne le pense pas. Mais des interrogations, oui, et elles sont légitimes. Ce type de réflexion est d’ailleurs sain dans la vie d’un parti politique, car il doit pousser les responsables restés en place à faire leur autocritique, à améliorer leurs méthodes de gestion, à revoir leurs stratégies et à renforcer leur cohésion. Si mon départ peut amener l’ABAKO à se réformer et à mieux répondre aux attentes des militants et de la population, alors ce sera une contribution indirecte mais positive. Pour ma part, je reste dans une logique de respect et d’apaisement. Mon choix de rejoindre l’AFDC ne vise pas à affaiblir qui que ce soit, mais à renforcer mon engagement politique dans une structure qui, je le crois, correspond mieux à mes convictions et à mes ambitions pour le Kongo Central.
KM : Y a-t-il des projets spécifiques que vous souhaitez porter ou défendre au sein de l’AFDC pour le développement de la province ?
JMK : Mon souhait est clair : je veux que l’ensemble des projets de société que l’AFDC a définis sur le plan national laissent des traces positives et durables dans le Kongo Central. N’est-ce pas que l’on fait la politique pour transformer positivement la société dans laquelle on vit ? Pour moi, l’action politique ne prend tout son sens que lorsqu’elle améliore concrètement les conditions de vie des populations. Au-delà de cette vision générale, je compte m’investir pleinement pour que l’AFDC devienne une force incontournable dans la province, capable de peser sur son destin. Plus concrètement, mon objectif est de contribuer à ce que, demain, l’AFDC dirige le Kongo Central et son Assemblée provinciale. Une telle position de leadership permettra d’amorcer un véritable processus de développement intégré.
Les priorités sont déjà identifiées : améliorer les infrastructures routières et de desserte agricole, moderniser les structures de santé et d’éducation, renforcer la gouvernance locale, et promouvoir les initiatives économiques locales afin que la jeunesse et les femmes trouvent leur place dans le tissu socio-économique de la province. À cela s’ajoute la nécessité de protéger et de valoriser nos richesses naturelles, culturelles et spirituelles, qui sont au cœur de l’identité du Kongo Central.
Avec la vision et l’organisation de l’AFDC, nous avons l’opportunité de transformer cette province stratégique – berceau de Simon Kimbangu et de Ndona Kimpavita – en un modèle de gouvernance provinciale et en un moteur du développement national. Mon engagement est donc de travailler sans relâche, en partenariat avec mes collègues de l’AFDC, pour porter et défendre ces projets au service du peuple Kongo et de toute la République Démocratique du Congo.
Interview réalisée par Reagan Nsiese