Le député provincial, Guylain Phanzu Mangovo est revenu sur sa nouvelle question orale avec débat adressée au gouverneur Guy Bandu Ndungidi relative à un prêt sollicité auprès d’une banque locale de Matadi.
L’élu de Lukula a exprimé sa désapprobation au sujet de l’irrecevabilité de sa démarche rendue par une correspondance du bureau de l’assemblée provinciale le 15 Mai dernier. Il a tout d’abord remercié ses collègues qui ont soutenu sa démarche parlementaire laquelle demeure un droit constitutionnel reconnu à tout député provincial et dit prendre acte de la décision du bureau.
« Chers collègues députés provinciaux, merci à tous ceux qui ont soutenu cette question orale avec débat qui est un droit constitutionnel reconnu à tout député provincial. Le bureau de l’Assemblée en a décidé autrement conformément à leurs convictions personnelles. Je comprends les motivations de leur décision et en prends acte même si elle intervient au-delà du delai réglementaire », dit-il.
Il rappelle que le contrôle parlementaire est l’un des rôles principaux d’un parlement, sans lequel l’Assemblée Provinciale perd son essence.
« Par souci de transparence, du respect et de la redevabilité envers la population, j’espère que le Gouverneur de province trouvera d’autres moyens pour s’exprimer sur ce dossier en vu d’en éclairer la lanterne de nos électeurs, souverains primaires », a déclaré Guylain Phanzu.
Cet élu provincial déplore, par ailleurs, les menaces personnelles qu’il a reçues allant dans le sens de dénigrement et injures pour avoir défendu les intérêts du peuple.
« Malgré avoir fait l’objet de plusieurs menaces personnelles, dénigrements et injures, je réaffirme mon engagement, celui de défendre les intérêts du peuple à tout prix ».
Rappelons qu’en date du 15 Mai dernier, le bureau de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central, a notifié le député provincial Guylain Phanzu au sujet de sa question orale avec débat reformulée adressée au Gouverneur du Kongo Central le signifiant qu’elle n’était pas conforme aux prescrits de l’article 144 du règlement intérieur ce qui, par voie de conséquence entravait, estime le bureau de l’organe délibérant, son irrecevabilité.
Frédéric Nkedi & Reagan Nsiese