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Assemblée nationale : Convocation imminente du nouveau parlement

La prestation de serment prévue le samedi 20 janvier du président réélu Félix Tshisekedi, avec 73,47% après la confirmation de la Cour constitutionnelle, marquera le début de son second mandat à la présidence et par ricochet le début de la quatrième législature de la troisième République.

Après la publication des résultats provisoires des législatives nationales par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la mise en place des nouveaux animateurs des Institutions de la République se profile. C’est le cas de la formation de la nouvelle Assemblée nationale avec ses premiers dirigeants.

Selon l’article 114 de la Constitution, « Chaque chambre du parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections législatives par la Commission Électorale Nationale Indépendante ». La publication des résultats provisoires intervenue le 14 janvier 2024 dernier fixe l’ouverture de la première session extraordinaire de la nouvelle législature au 29 janvier 2024.

Ce même prescrit de la Constitution prévoit, lors de cette session inaugurale, l’installation du bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge assisté de deux députés nationaux moins âgés, la validation des pouvoirs des nouveaux élus, l’élection et l’installation du bureau définitif, ainsi que l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur.

Le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale présidera la plénière d’ouverture de la session inaugurale, annonçant le nom du doyen d’âge et des deux élus moins âgés devant siéger au bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, les résultats provisoires des législatives proclamés dimanche 14 janvier dessinent une majorité parlementaire à l’Assemblée nationale du président fraichement réélu. Plusieurs partis et regroupements politiques confirment leur alliance avec Félix Tshisekedi. La première force est l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), avec 69 sièges et près de 140 avec la mosaïque de partis qui accompagne le parti au pouvoir.

Pour rappel, sur les 500 sièges de la chambre basse, la centrale électorale n’a publié que les 477. Les 23 autres n’ont pas été attribués pour des raisons sécuritaires dans trois zones de conflits mais également l’annulation de vote, par la CENI, des résultats dans deux circonscriptions pour irrégularités.

Reagan Nsiese

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