Avant la visite samedi 06 Juillet de trois entreprises pétrolières de la ville portuaire de Matadi, le Ministre national des hydrocarbures, Aimé Molendo Sakombi, a reconnu les potentialités que regorge la province en matière des hydrocarbures. Par la même occasion, le Gouverneur du Kongo Central, Grace Nkuanga Bilolo, a plaidé pour des actions à faire bénéficier la population de sa province ses ressources naturelles à l’instar des ressources pétrolières.

« Le Kongo Central est la première province productrice du pétrole brut. Plus de 50% des produits pétroliers transitent par le Kongo Central. Il était donc tout à fait normal que je consacre ma première visite à cette province », a déclaré Aimé Sakombi, précisant qu’à l’issue des entretiens et visites sur terrain, ils se sont mis d’accord sur plusieurs actions notamment sur le fonds Muanda. A cet effet, dit le ministre, « il faut plus de transparence et de suivi surtout lorsqu’il s’agit du fonds sorti du Trésor public ».
Pour mettre en musique sa vision sur les avantages que doit tirer la province sur ses ressources pétrolières, Grace Bilolo a émis le vœu de la création d’un fonds pétrolier. Une initiative appuyée et saluée par le Ministre Aimé Sakombi qui dit asseoir toutes les intelligences pour produire un schéma : « Nous allons nous appuyer sur nos experts respectifs pour traiter de cette question dans le futur », dit-il.
Il faut dire que la journée de samedi, Aimé Sakombi Molendo a présidé des réunions bilatérales avec les sociétés SPSA Cobil, Sep Congo et Lerexcom Petroleum installées dans la ville de Matadi. Juste après, il a mis le cap sur la ville de Boma, à environ 120 kilomètres à l’ouest de Matadi, pour s’entretenir avec les responsables des sociétés Oritrans, Surestream, Socir SA et Incat.
Une grande réunion est prévue à Muanda avec les différents responsables de Perenco. Les discussions devraient porter sur le souci manifesté par cette compagnie franco-britannique d’exploitation pétrolière d’acquérir certains des 27 blocs pétroliers et gaziers mis en appel d’offres par le gouvernement congolais.
L’autre attente envers le Ministre des hydrocarbures est la recapitalisation de la Société Congolaise de Raffinage (SOCIR), à l’arrêt depuis plusieurs années. La question de l’approvisionnement en hydrocarbures, particulièrement dans l’Ouest du pays, qui comprend également Kinshasa et le Kongo central, sera également au centre des discussions.