L’insécurité est loin de connaître son épilogue dans la ville portuaire de Boma. Plusieurs fois des hommes à mains armées font la loi sur des paisibles citoyens sans être inquiétés. C’est le cas du drame qui s’est produit ce jeudi 15 Juin à la cellule Bon-marché au quartier Buanionzi dans la commune de Kabondo à Boma où un jeune homme a été tué par balles réelles.
Une scène proche de l’émission enquête impossible, s’est produit aux environs de 3 heures du matin. En effet, Aimé Ntela, un jeune homme de 34 ans, meurt après avoir reçu 11 balles réelles au moment où il essayait de secourir sa voisine de la parcelle qui était menacée par des hommes à mains armées.
Après les appels au secours de cette voisine qui a eu la vie sauve, Aimé Ntela a ouvert la fenêtre de sa chambre pour se rendre compte de ce qui se passait. C’est en ce moment là qu’il sera abattu d’une manière invraisemblable par ces malfrats qui ont ensuite pris la poudre d’escampette.
Pour une proche d’Aimé Ntela qui rapporte les faits à KongoMédia.net, la police est arrivée sur lieu pour les enquêtes et les bandits sont jusque-là se sont volatilisés dans la nature.
« Nous vivons dans une insécurité qui ne dit plus son nom, toujours en retard, les éléments de la Police sont arrivés sur le lieu pour les enquêtes. Il faut que ces bandits soient saisis et arrêtés, nous suspectons également cette voisine, du fait que c’est elle qui était menacée et était entre les mains de ces bandits avant pour enfin avoir la vie sauve, mais Aimé qui n’a qu’ouvert sa fenêtre meurt sous les coups de 11 balles réelles », a-t-elle lâché laconiquement.
Le constat de son décès a été effectué à l’hôpital général de référence de Boma où il avait été transféré d’urgence.
Chrétien de Sion Tabernacle, une église des Assemblées du frère Branham, Aimé Ntela est mort célibataire sans enfant et tenait une cabine juste sur la ruelle qui mène vers l’hôpital général de Boma, non loin de son domicile.
Ce énième cas de visite des hommes armés dans des domiciles, confirme la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Boma. Les autorités nouvellement nommées ont donc du pain sur la planche.
Josué Taty